Elle est enfin là, la reprise de la Formule 1. Et si tout le monde attend de revoir des monoplaces en piste après 4 semaines de pause, au Grand Prix de Belgique ce week-end, les fans veulent aussi savoir qui de George Russell ou de Valtteri Bottas pilotera pour Mercedes F1 l’année prochaine.
Avant les vacances, Toto Wolff, le directeur de l’équipe allemande, confiait qu’il prendrait sa décision pendant l’été. Mais il semble qu’il faudra attendre encore un peu. Nous ne devrions pas avoir d’annonce avant ou à Spa, même s’il faut toujours se méfier.
Wolff n’a pas caché qu’il hésitait encore : Bottas offre de la stabilité, au moment où la F1 va complètement changer de monoplaces, tandis que Russell apporterait le talent qui pourrait dynamiser le duo qu’il ferait avec Hamilton.
"Nous devons choisir entre la stabilité de Valtteri et le talent de George, c’est là où se trouve l’avenir," confie Wolff à quelques jours de la reprise.
"Je veux que le sujet soit réglé en septembre afin que les deux puissent se positionner correctement pour la saison à venir."
Pourquoi ce retard qui semble réel ?
"Il existe une variété d’opinions au sein de l’équipe et du conseil d’administration de Daimler. Nous devons donc prendre en compte tous les paramètres et écouter tous ceux qui ont des choses intéressantes à dire."
Septembre, cela peut vouloir dire après le triplé de courses Spa - Zandvoort - Monza soit peut-être encore plusieurs semaines d’attente !
Wolff a aussi été interrogé sur la possibilité de voir un jour Max Verstappen dans son équipe. Cela n’est pas exclu mais les liens entre top pilotes et top teams sont assez solides un peu partout dans le paddock.
"Je pense que Verstappen et son entourage sont très heureux là où ils sont. Red Bull est leur équipe et c’est leur maison, et pourquoi ne pas le garder ainsi ?"
"Je pense que nous avons nos plans avec nos pilotes, Ferrari a une excellente équipe de pilotes aussi, et Lando Norris chez McLaren a l’air plutôt bien intégré là-bas. Je pense donc que la trajectoire est tracée pour plusieurs années."
"A nous de définir la nôtre, nous ne cherchons pas de pilote ailleurs."