George Russell espère pouvoir profiter de sa relative bonne forme pour être mieux préparé que ses rivaux à Abu Dhabi. Le pilote Mercedes F1 a mis en place un plan pour encaisser le décalage horaire de Las Vegas à Abu Dhabi, avec un décalage progressif qui devrait lui permettre d’avoir un rythme de sommeil plutôt constant.
"Je vois cela comme une opportunité parce que la plupart des gens ont l’air fatigués et en difficulté" explique Russell. "Mais si vous faites un meilleur travail que vos concurrents, cela vous donne un avantage."
"Je me décale en quelque sorte d’une heure par jour, et ce sera un décalage continu pendant probablement deux semaines d’affilée, à partir du moment où j’ai commencé à décaler l’horloge biologique le vendredi."
Russell révèle que le décalage horaire est en réalité présent toute l’année, et pas seulement lors de ce dernier doublé de courses. Il révèle que son corps a subi des perturbations à cause du jetlag, et que cela impacte jusqu’à son rythme cardiaque.
"C’est sans doute un peu le défi de cette saison. Même si le décalage horaire n’est pas trop important, Singapour étant une course de nuit et le Japon de bonne heure, il s’agissait en fait d’un décalage de huit heures. Et puis les allers-retours, de Miami à l’Europe, du Canada à l’Europe, de l’Australie à la maison... le corps a été sens dessus dessous."
"En raison des perturbations liées au fuseau horaire, mon rythme cardiaque pendant une nuit de sommeil est en moyenne 25 % plus élevé que lorsque je me trouve dans un lieu constant. J’ai passé deux semaines au même endroit cet été, ce qui est le plus long séjour en trois ans, et mon rythme cardiaque n’a jamais été aussi bas."
"L’hiver, on se stabilise toujours à un niveau bas, puis dès que l’on voyage, le rythme cardiaque s’accélère. Mais il est certain que je dors moins, que je récupère moins, ce qui est tout à fait naturel lorsque vous sautez partout. Ce n’est pas qu’une impression, il y a des données qui le confirment."