Comme les autres pilotes, George Russell n’était pas satisfait de la surface du circuit de Miami, qui offrait très peu d’adhérence en dehors de la trajectoire. Le président de l’association des pilotes voit en cela deux problèmes, l’un pour la sécurité des pilotes, l’autre pour l’intérêt de la course.
"Premièrement, c’est une question de sécurité" a déclaré Russell. "Deuxièmement, cela n’offre tout simplement pas une bonne course. Vous ne pouvez pas être côte à côte avec une voiture dans un virage quand il n’y a pas d’adhérence en dehors de la ligne."
"C’est un peu comme conduire sur le mouillé quand vous avez mis des slicks sous la pluie et qu’il y a une trajectoire sèche. Il est possible de conduire, mais cela dépend si vous voulez offrir une bonne course et quelque chose de bon pour les pilotes."
Le pilote Mercedes F1 ne comprend pas que le circuit n’ait pas réussi à installer un asphalte offrant davantage d’adhérence, comme c’est habituellement le cas sur les autres circuits récents.
"C’est étrange, parce qu’à chaque fois qu’ils ont utilisé un nouvel asphalte sur ces autres circuits, que ce soit Djeddah ou Melbourne, ils ont généralement opté pour une adhérence très élevée, pour de belles luttes sur la trajectoire et en dehors, mais ici quelque chose a mal tourné."
Russell révèle que les pilotes ont demandé la suppression de la ligne les obligeant à prendre l’extérieur du dernier virage pour rentrer aux stands. Mais comme pour leur demande d’installation de TecPro après le crash de Carlos Sainz, cette revendication a été balayée d’un revers par la direction de course.
"J’ai failli avoir un accident en entrant dans la voie des stands. Nous avons demandé à ce que la ligne d’entrée aux stands soit supprimée parce que nous savions qu’avec toutes les billes de gomme qui vont à l’extérieur, cela pourrait provoquer un accident de devoir passer tout à l’extérieur. C’était donc vraiment dommage que ça n’ait pas été fait."