En tant que jeune pilote ayant eu un rôle de développement, George Russell est habitué des simulateurs des équipes. Titulaire pour Williams et ancien essayeur de Mercedes, il a passé de nombreuses heures à rouler virtuellement et admet que le facteur peur est inexistant dans ce genre de machines.
"Dans un simulateur, vous n’avez pas peur du tout" note Russell.
"Ce n’est pas comme si on se faisait dessus sans arrêt en pilotant en vrai. Mais si vous faites une erreur dans le simulateur, vous appuyez sur le bouton ’Reset’ et vous recommencez. Dans la réalité, vous donner du travail à vos mécaniciens."
Les simulateurs des équipes deviennent de plus en plus réalistes pour permettre un travail qui soit effectué dans des conditions aussi proches du réel que possible, mais Russell note un point sur lequel les machines n’égalent pas la réalité.
"C’est incroyablement difficile de simuler les pneus. Ils sont terriblement complexes dans leur développement des températures, sur la manière dont ils fonctionnent, comment ils se déforment en virage et sur la pression."
C’est d’ailleurs à cela qu’il juge la qualité d’un simulateur de Formule 1 : "Pour moi, c’est la différence entre une excellente simulation et une simulation moins bonne : le modèle pneumatique."