Le marsouinage continue d’affecter de nombreuses monoplaces cette saison et cela s’est notamment remarqué (encore) chez Mercedes ce weekend à Imola, où la W13 était particulièrement touchée.
Brillant quatrième, George Russell a ainsi admis qu’il souffrait au niveau du dos et de la poitrine à l’issue de la course à cause des forts rebonds qu’il a subis. Il espère que le développement des F1 2022 permettra de mettre fin à ce phénomène qu’il juge insupportable à la longue pour les pilotes.
"Lorsque la voiture est dans la bonne fenêtre de fonctionnement pneumatique, elle est agréable à piloter à l’exception des rebonds," a déclaré Russell.
"Mais ce rebond coupe vraiment le souffle. Je ne l’avais jamais ressenti à un niveau aussi extrême."
"J’espère vraiment que nous trouverons une solution et que chaque équipe qui en souffre aussi, car c’est insupportable pour les pilotes si ça continue."
"C’est le premier weekend où j’ai été aussi affecté au dos, ainsi qu’à la poitrine avec la sévérité de ce rebond."
Malgré la douleur, Russell est allé au bout de lui-même mais en fin de course, Valtteri Bottas opérait la jonction avec la Mercedes. Et le Britannique n’a pas pas caché qu’il avait repensé à l’édition 2021 de la course sous son casque, les deux hommes s’étant accrochés spectaculairement l’année dernière.
"Je me suis effectivement rappelé de ce qui s’est passé l’année dernière."
"Nous avons eu un problème lors de notre arrêt, nous n’avons pas pu ajuster l’aileron avant et je souffrais de sous-virage, c’était très difficile avec notre choix de réglages."
"Je devais donc survivre et défendre jusqu’à la fin. Ce tracé est vraiment incroyable et a beaucoup de caractère, mais il est impossible d’y faire la course. Surtout avec ces conditions changeantes, il n’y avait qu’une seule opportunité de dépassement, qu’une seule ligne sèche, il n’y a rien que vous puissiez faire."