C’est la reprise en Formule 1 et pour commencer les pilotes vont tous passer par des conférences de presse virtuelles ce jeudi à Spielberg, dans un paddock où les équipes et les pilotes ont été totalement isolés des médias.
George Russell ouvrait le bal ce jeudi et il admet être "soulagé d’enfin revenir sur un vrai circuit pour courir".
"L’attente a semblé interminable mais nous sommes là, l’équipe aussi, et nous avons hâte de rouler même si nous savons que nous n’aurons pas encore la saison dont nous rêvons."
"Nous avons fait des progrès avec la FW43 mais la voiture de l’an dernier était tellement difficile à piloter. Quand je la poussais aux limites, elle réagissait violemment, je perdrais le train arrière et je perdais donc la confiance."
"Avec la F1 de 2020, même si nous n’avons roulé qu’à Barcelone, ce n’est plus le cas. Elle est vraiment plaisante à conduire. Donc nous allons gagner en performance et en confiance et je pense que c’est important pour chercher des chronos ou tenir un rythme en course."
Barcelone n’est pas Spielberg, Russell en est conscient "mais je pense tout de même que nous avons progressé. C’est difficile de dire à quel point quand on vient de si loin mais si nous jugeons notre performance de cet hiver par rapport aux autres, je pense que nous aurons comblé l’écart avec Haas et Alfa Romeo. Il restera ensuite à remonter le reste du peloton."