Chez Mercedes, en tant que troisième pilote, George Russell n’a jamais caché qu’il s’était largement inspiré de Lewis Hamilton – et il aurait été idiot d’en faire autrement.
Mais Sir Hamilton n’est pas que la seule source d’inspiration pour le pilote Williams : comme il l’a confié, George Russell s’inspire aussi de pilotes aux talents variés, en cherchant à s’améliorer sur comme en dehors de la piste.
« Je regarde la vitesse pure de Lewis Hamilton et ce qu’il fait sur la piste, quelqu’un comme Fernando Alonso qui sait comment tirer le meilleur parti de n’importe quelle situation et Juan Pablo Montoya qui est très agressif. »
« En dehors de la piste, tout le monde a aimé Jenson Button et la façon dont il a géré les médias. C’était un favori des fans ! »
Et George Russell pourra encore plus s’inspirer de Button, maintenant que l’ex-pilote Brawn est devenu conseiller spécial pour Williams....
George Russell vise aussi particulièrement à travailler son endurance : car même si l’hiver est plus calme, le reste de l’année est éreintant, rappelle-t-il - et ce sera encore plus le cas cette année avec un calendrier à 23 courses.
« C’est vraiment énorme pour les pilotes. La Formule 1 est un sport extrêmement épuisant. Nous roulons à plein régime pendant deux heures d’affilée. »
« L’effort physique est vraiment énorme et la fatigue mentale découlant de toutes les informations à assimiler, de la gestion des pneus et de la voiture, des discussions avec l’ingénieur et du réglage des boutons sur le volant… ça rend tout très compliqué. »
« Nous voyageons aussi dans le monde entier. Cela prend aussi des jours. Faire cela de temps en temps, ce n’est pas mal du tout, mais le faire 46 fois dans une saison avec 23 courses, ça commence vraiment à vous affecter. »
« Ces 90 secondes du samedi peuvent faire ou défaire votre week-end. Psychologiquement, vous devez être prêt à faire parfaitement ce tour complet. »