George Russell n’apprécie pas que les pilotes n’aient pas le droit de changer les réglages à partir des qualifications du vendredi après-midi. S’il comprend l’intérêt en matière de spectacle, le Britannique dénonce le manque d’informations pour les pilotes au sujet des performances de leur voiture.
"Cela peut être un véritable défi" a déclaré le pilote Mercedes F1. "Je n’aime toujours pas le fait que l’on ne soit pas autorisé à modifier les réglages de la voiture après la première journée de course."
"Je pense que cela crée une inconnue pour le sport, ce qui peut être excitant. Mais c’est comme si on donnait sa raquette à un joueur de tennis une heure avant la finale de Wimbledon et qu’on lui disait ’voilà ce que tu as, prends ton mal en patience et fais-le’."
"Et ce, sans entraînement préalable. Ce n’est pas vraiment la façon dont les autres sports fonctionnent. Je comprends pourquoi nous le faisons. Mais ce serait bien de faire quelques changements à un certain moment du week-end."
"La pause estivale est une bonne chose"
Russell salue en revanche l’obligation que la F1 a donnée aux équipes de fermer pendant deux semaines l’été, ce qui permet de ralentir ce qui est un rythme très intense entre mars et novembre.
"Je pense que la pause estivale est une très bonne chose pour tout le monde dans ce sport. Je pense que nous sommes tous très motivés et déterminés, et je pense que chacun d’entre nous se sent un peu comme un guerrier et veut aller jusqu’au bout."
"Mais je pense que tout le monde reconnaît l’impact d’une pause de deux semaines. Cela permet de se remettre à zéro et de se rafraichir, mais aussi d’avoir de nouvelles idées sur la manière de s’améliorer. Je suis heureux de voir que notre sport en bénéficie."
"Et je pense qu’il y a des discussions à ce sujet pour l’hiver également. C’est évidemment plus pour les ingénieurs et les concepteurs à l’usine. C’est un sport brutal, incroyablement intense. Je pense que ce serait probablement un bon ajout."