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S’il n’avait pas été pilote de F1, Pérez aurait été ‘banquier ou avocat’

Quelques anecdotes dévoilées sur sa personnalité

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A l’occasion de l’arrivée de Sergio Pérez dans l’équipe et de ses premiers Grands Prix, Red Bull, sur un ton plus détendu, a dévoilé quelques anecdotes plus ou moins croustillantes sur le pilote mexicain – dans le calme moins pressant des dimanches sans Grand Prix.

On apprend d’abord que Sergio Pérez est un grand amateur de golf, depuis ses 17 ans et son arrivée au Royaume-Uni. Et il ne serait pas maladroit, au point qu’il participe à des parties en partant avec un handicap d’un total de 18. Et sans cela sans trop y jouer comme il le raconte lui même !

« Ma première expérience de golf a eu lieu lorsqu’un de mes amis m’a emmené au practice et peu de temps après, j’ai acheté mon premier jeu de clubs. Mais malheureusement, je ne peux plus jouer très souvent pendant la saison, peut-être une dizaine de fois. Mais pendant l’intersaison, je joue probablement deux fois par semaine. J’aime vraiment ça. »

Si Sergio Pérez porte le numéro 11 en F1, ce n’est pas en lien avec sa passion pour le golf cependant, mais pour le football. « Quand j’ai commencé le karting, il y avait un joueur de football qui jouait pour le Club América, l’équipe que j’aime, c’était Ivan Zamorano. C’était mon idole et il portait le numéro 11, donc c’était très facile pour moi de choisir ça. »

Une anecdote moins glorieuse est ensuite détaillée sur la première voiture de Checo, une Chevy... une voiture qu’il avait vite envoyée dans le décor !

« J’étais à un match de foot, mais j’ai oublié mes chaussures, alors je suis rentré chez moi. J’ai décidé de conduire dans le mauvais sens en pensant que je pourrais y arriver, mais il y avait une voiture qui venait dans l’autre sens et je l’ai percutée. »

La première chose que fait Sergio Pérez le matin ? Il regarde ses actions, ses investissements, et leur évolution sur l’application de la chaîne boursière CNBC ! « J’aurais aimé être banquier ou avocat si je n’avais été pilote de F1. Les deux ont beaucoup d’adrénaline, comme la bourse, et je dirais que c’est ce qui ressemble à la course automobile. »

Plus embarrassant encore, Sergio Pérez avait été un jour invité à dîner chez Christian Horner (en décembre dernier)... et il avait oublié son portefeuille chez son directeur d’écurie. A priori sans que des menus billets lui soient dérobés !

« J’ai eu une réunion avec Christian et à peu près tout de suite après j’ai pris l’avion pour le Mexique. Quelques jours plus tard, Christian m’a téléphoné pour me dire que j’avais oublié mon portefeuille et que je ne m’en étais toujours pas rendu compte. Mais c’était bien, parce que je n’allais pas le voir pendant un certain temps, donc je n’allais pas dépenser d’argent - donc ça a plutôt bien marché ! »

Le Mexicain en dit plus aussi sur sa ville de cœur, en Europe : une ville espagnole, Madrid.

« Si je pouvais vivre n’importe où, ce serait à Madrid. Je m’y plais beaucoup, la culture espagnole est très proche de la mienne au Mexique. Un jour, quand la F1 sera terminée pour moi, je pense que nous retournerons d’abord chez nous, à Guadalajara, pour un petit moment. Ma femme est également originaire de cette ville, alors nous y retournerions au moins pour un temps. Mais je pense que nous passerions du temps entre les deux. »

Au Mexique justement, Sergio Pérez tient beaucoup à son association caritative The Checo Pérez Foundation, fondée en 2012 pour aider les enfants et les populations vulnérables dans sa ville natale de Guadalajara.

« C’est bien, parce que vous pouvez aider les gens qui ont moins de chance que vous. En tant qu’organisation caritative, nous avons fait beaucoup de choses au fil des ans. Par exemple, il y a eu un grave tremblement de terre il y a trois ans et nous nous sommes concentrés sur l’aide à apporter. Nous avons rendu des maisons à ceux qui les avaient perdues. Je suis très fier du travail accompli par la fondation. »

Enfin Sergio Pérez est très superstitieux, ce qui l’amène à voyager léger, peut-être pour l’aider à ne pas oublier son fameux passeport !

« Quand je pars pour une course, je n’emporte que mon passeport et mon téléphone. J’avais un entraîneur qui me disait : ’portefeuille, téléphone, passeport et j’emmerde le reste’. Tant que j’ai ça, tout va bien. »

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