Carlos Sainz pense que l’incident entre Lewis Hamilton et Max Verstappen n’aurait pas eu lieu dimanche au Brésil si le virage 4 avait été bordé de graviers.
Une enquête pourrait être ouverte à ce sujet après que Michael Masi avait jugé non nécessaire de transmettre le dossier aux commissaires, qui sont ensuite chargés de traiter l’enquête ouverte par le directeur de course.
Au départ, de nombreux pilotes sont également allés au large dans cette courbe (photo), comme Sainz, qui explique que les pilotes seraient plus prudents s’ils avaient le risque de perdre le contrôle et de rester coincés en sortant de piste.
"Je pense personnellement que ce problème serait résolu avec un bac à gravier à la sortie du virage quatre" indique l’Espagnol. "Vous avez également vu au départ quelques voitures, y compris nous, qui sont allées large dans ce virage."
"S’il y avait eu un bac à graviers, nous n’y serions pas allés. Si vous mettez un bac à gravier, il n’y aurait pas de problème pour les commissaires, pour Michael, pour Lewis, pour Max et pour nous."
"Nous continuons à demander des bacs à graviers et nous espérons qu’à l’avenir, surtout sur un circuit comme Sao Paulo où le MotoGP ne roule pas, nous verrons revenir les bacs à graviers, car nous ne freinerions jamais aussi tard dans le quatrième virage."
Sainz sait que Masi et les commissaires ne punissent pas les écarts de trajectoire au premier tour : "Je pense que pour le premier tour, il était clair que Michael allait être un peu plus tolérant. Par la suite, il y a la règle des trois avertissements pour le reste de la course."
En revanche, le pilote Ferrari ne se fait pas juge de la défense hors piste de Verstappen : "Pour ce qui est de commenter spécifiquement l’incident entre Lewis et Max, si c’était dans ce virage, je ne sais pas, je n’ai rien vu."