Carlos Sainz a avoué avoir vécu son week-end le plus difficile de sa carrière avec Ferrari à Bahreïn, mais qu’en était-il en Arabie saoudite ? L’Espagnol n’a jamais eu le rythme de course de son coéquipier Charles Leclerc, et a fini 3e, regardant de loin la bataille pour la première place.
Pourtant, le 2e du championnat assure avoir été « plus heureux à Djeddah qu’à Bahreïn, définitivement. » En quoi ?
« Il y a eu un peu de progrès de mon côté du garage, avec le feeling de la voiture. Aussi, avoir l’opportunité de venir sur ce circuit, cent jours seulement après que nous soyons venus ici avec la voiture de l’année dernière, m’a donné une image beaucoup plus claire du type de virage et des deux ou trois virages dans lesquels je manque un peu de performance avec cette voiture - parce que c’est assez clair pour moi maintenant, cela m’a donné une grande opportunité de comprendre pleinement l’ampleur de ce que je dois adapter et de ce que je dois faire pour que la voiture soit un peu plus à mon goût. »
La comparaison directe avec le dernier Grand Prix à Djeddah, tenu il y a quelques mois, a ainsi aidé Carlos Sainz à se sentir mieux et à progresser. En dépit de la nouvelle réglementation, il y avait ainsi des points de comparaison à faire selon le pilote Ferrari.
« Cela me donne l’espoir que si nous continuons à travailler comme ça, je devrais continuer à m’améliorer à chaque course. Il faudra peut-être un peu plus d’essais et d’erreurs, essayer dans une direction, peut-être ne pas y arriver et revenir. Mais oui, comme je l’ai dit avant, j’étais ici il y a 100 jours avec une voiture qui m’a donné beaucoup de confiance et j’étais super rapide ici avec la voiture de l’année dernière, et venir sur cette piste et faire le même tour 100 jours plus tard avec une voiture qui ne me donne pas exactement ce dont j’ai besoin… ça me fait réaliser exactement ce que je dois travailler et où je dois mettre la voiture pour l’avenir. Cela m’a donné une meilleure vue d’ensemble de la situation, et je sais exactement ce que je dois faire pour les courses à venir et dans quel type de virage je dois travailler. »
En attendant de progresser encore davantage, Carlos Sainz engrange les gros points et reste un solide 2e au championnat, intercalé entre Charles Leclerc et Max Verstappen.
« Nous avons fait un petit pas dans la bonne direction et vous savez... bon, je ne suis toujours pas à 100 % avec la voiture, mais continuer à obtenir des points et des podiums est important, jusqu’à ce que je revienne à 100 % et qu’il soit temps de rejoindre ces gars pour la lutte pour la tête de la course. »
Carlos Sainz peut-il aussi progresser sur les départs ? A Djeddah, il avait pris un bon envol : trop bon, car il a dû lever le pied pour ne pas emboutir le diffuseur de son coéquipier.
« Ah, c’est un départ très étroit ici. Donc j’ai eu un très bon départ. J’étais un peu coincé entre Checo et Charles, j’ai dû lever le pied et ça a donné l’opportunité à Max de passer à l’intérieur et de me dépasser à l’extérieur. J’ai juste été un peu malchanceux. Donc oui, la bonne chose est que c’était un bon départ et ils vont être importants pour cette année, ces départs. Et nous devons continuer ainsi. »
Carlos Sainz a eu cependant une alerte avant le départ... Qu’il ne peut pas détailler.
« Je ne suis pas sûr si je suis autorisé à entrer dans les détails du problème. Je pense qu’il est préférable que vous demandiez à l’équipe ce qui s’est passé exactement. Ce que je sais, c’est qu’il y avait un peu de tension parce que nous étions évidemment sur le point d’aller sur la grille et les mécaniciens et tout le monde ont fait un excellent travail pour tout remettre en place et avoir la chance de courir. Donc un grand merci à eux. Ce sont des choses qui arrivent et c’était important, vous savez, d’y aller pour marquer des points. Donc, bon travail. »