Carlos Sainz attend toujours sa première victoire en F1, qui sera aussi certainement sa première avec Ferrari.
L’Espagnol n’est pas passé loin du jackpot à Monaco avec la bonne stratégie mais Nicholas Latifi l’a trop retardé sur un tour pour l’emporter devant Sergio Perez.
La frustration de l’Espagnol était grande mais il sait aussi que Monaco est un cas unique au calendrier : il doit encore progresser avec sa F1-75 pour être au même niveau de performance que Charles Leclerc. Alors, que lui manque-t-il ?
"J’ai juste besoin d’être un peu plus rapide," répond-il au site officiel de la F1.
"J’ai besoin d’un ou deux dixièmes, en termes de rythme de qualification et de course. Si je trouve ces un ou deux dixièmes, que j’ai trouvés dans la seconde moitié de l’année dernière avec la voiture de l’année dernière, plus tôt je les trouverai, plus tôt la victoire viendra. Je travaille dur pour les trouver."
Sainz maintient ses propos concernant la F1-75 : elle ne convient pas autant à son style de pilotage, assez fluide, qu’à celui plus agressif de Leclerc.
"Vous pouvez voir sur les caméras et partout que je n’en suis pas encore au top avec la voiture par rapport à l’année dernière, je ne la pilote pas naturellement. La voiture est un peu trop pointue à mon goût mais c’est comme ça."
"Vous pouvez soit vous adapter, soit amener la F1 un peu plus à votre goût avec les réglages. Quoi qu’il en soit, ces deux choses prennent du temps et elles demandent des connaissances et de l’expérimentation. Cela induit des essais et des erreurs... et c’est ce que je suis en train de faire maintenant."
Sainz admet "apprécier" avoir une F1 capable de gagner n’importe quel week-end de GRand Prix.
"J’apprécie ça, c’est une toute nouvelle expérience, vous devez conduire un peu différemment. C’est un scénario différent auquel je m’habitue. Je cours contre deux ou trois gars qui ont déjà été devant. Pour moi, c’est la première fois, mes sept premières courses avec une voiture compétitive - et j’ai beaucoup appris. Je vais appliquer ça pour le reste de la saison."
"Il reste beaucoup de courses, il reste encore beaucoup de temps, donc tout est à jouer. Dès que j’aurai fait ces adaptations et trouvé mon feeling avec la voiture, il y a de bonnes choses à venir, c’est sûr."