Carlos Sainz est heureux de ressentir la meilleure popularité de la F1 en Chine, alors que la catégorie reine se rend pour la première fois depuis 2019 à Shanghai ce week-end. Le pilote Ferrari apprécie cet élan d’intérêt.
"Nous sommes de retour en Chine après cinq ans et j’ai vu la différence en termes de popularité. Pendant cette période, la Formule 1 s’est beaucoup développée grâce à Drive to Survive et aux réseaux sociaux et cela m’a immédiatement frappé hier lorsque je me suis promené dans le centre de Shangai" note Sainz.
"J’ai été arrêté à de nombreuses reprises par des gens dans la rue. Il est vrai qu’il y a cinq ans, je ne pilotais pas pour Ferrari, mais j’étais déjà en Formule 1 et cela n’arrivait pas à l’époque. Je pense qu’ici aussi, en Chine, notre sport a gagné en popularité et c’est très positif."
Pour la première fois depuis son opération à Djeddah, l’Espagnol a enfin retrouvé un entraînement normal : "Pour la première fois depuis mon appendicectomie, j’ai pu reprendre le vélo et je l’ai poussé aussi loin que possible car je me suis retrouvé à rouler avec l’un des meilleurs champions, Tadej Pogacar."
"Mais je me suis aussi détendu en regardant le tournoi de tennis Masters 1000 de Monte-Carlo. J’y ai rencontré Novak Djokovic et Jannik Sinner et c’était génial de voir ces deux as à l’œuvre. Je dirais qu’en termes de forme physique, je suis complètement rétabli."
Sur le plan sportif, Sainz est convaincu que le week-end sera délicat, avec une seule séance libre très intense : "Avoir un week-end Sprint sur un circuit où nous n’avons pas couru depuis cinq ans est un grand défi."
"Il y a beaucoup de choses que nous devrons comprendre, y compris ce qui a été fait à la surface de la piste, quelque chose que nous ne découvrirons que lorsque nous quitterons le garage. J’ai hâte de monter dans la voiture pour ce qui sera un week-end intéressant."