Carlos Sainz a pris la dimension de ce que pouvait faire sa nouvelle équipe, Ferrari, en voyant le redressement spectaculaire de la Scuderia depuis le début de l’année.
Mais lorsqu’un problème important survient en cours de saison, comme avec l’exploitation des pneus Pirelli au Paul Ricard, en France, l’équipe italienne sait aussi mettre les moyens en œuvre pour régler efficacement les choses.
"Il y a eu beaucoup de concentration sur cette question en interne parce que la contre-performance au Paul Ricard a été énorme. Nous étions tous tellement surpris que nous devions changer cela, nous attaquer à ce problème aussi agressivement et dès que possible."
"Nous sommes tous rentrés à Maranello, nous avons convoqué quelques réunions, lancé les analyses, et ça a été au moins trois jours de travail intense dans le simulateur, dans la compréhension de notre voiture pour voir quel était le problème dans la voiture."
"La façon dont l’équipe a réagi à cela était assez impressionnante. D’une certaine manière, voir une si grande équipe, qui a de l’inertie, se lancer dans une seule et même direction, pour résoudre ce problème, c’est incroyable."
Sainz a joué son rôle dans le brainstorming et au simulateur.
"Voir combien de théories, combien de projets différents sont apparus pour essayer de le résoudre a été l’une des choses les plus impressionnantes que j’ai pu voir en tant que pilote de course."
"En tant que pilotes, honnêtement, nous ne pouvons pas faire grand chose de plus que de donner des commentaires précis et des détails sur ce que nous ressentons dans la voiture et sur la façon dont nous pensons que les pneus sont affectés par notre conduite et l’équilibre que nous avons."
"Les ingénieurs s’occupent du reste. Et voir une si grande organisation s’attaquer à un certain problème, comme ça, j’ai beaucoup apprécié."