Le constat n’est guère rassurant pour Carlos Sainz, McLaren et surtout Renault : après un Grand Prix seulement, Carlos Sainz a déjà gaspillé un MGU-K.
Au 11e tour du Grand Prix d’Australie, le MGU-K de l’Espagnol était en effet tombé en panne, ce qui avait causé l’abandon de la McLaren. Pour rappel, le nombre de MGU-K utilisables par saison est de trois – si cette limite est dépassée, des pénalités sur la grille seront imposées au pilote.
Plus ou moins alarmiste, Carlos Sainz a prié Renault d’améliorer la fiabilité de cette pièce défaillante pour le reste de la saison. Il serait dommage, selon le pilote McLaren, que les progrès de Renault sur le plan de la performance soient annihilés par une fiabilité douteuse…
« Il m’a semblé, à Melbourne, que nous avions une bonne puissance, à la fois en qualifications et en course. Notre vitesse de pointe, l’an dernier, accusait un retard de 10 à 12 km/h [sur Mercedes et Ferrari] ; cette année, nous n’avons que 2 ou 3 km/h de retard. C’est en partie dû à l’appui, mais le moteur aussi a progressé. »
« Malheureusement, la fiabilité… Peu importe si la vitesse de pointe est bonne, si nous ne pouvons pas aller plus loin que le 11e tour de course ! Ce n’est pas assez bon. J’espère que nous pourrons nous améliorer. »
« J’espère que Renault s’est penché sur ce problème ces derniers jours, et qu’ils l’ont solutionné. J’espère que nous pourrons mettre en place des solutions pour Bahreïn. »
Plus inquiétant pour Renault, Carlos Sainz a révélé que cette panne de MGU-K avait déjà été repérée par Renault aux essais de Barcelone. Le correctif n’a pu être apporté entre Barcelone et Australie, alors pourquoi arriverait-il pour ce week-end ?
« Il est vrai que nous avions connu quelques défaillances durant les essais, donc c’est un point faible de la voiture. Il nous faut continuer à travailler dessus, pour nous assurer que nous ne gaspillions plus de points, parce que nous en avons laissé échapper plusieurs à Melbourne [même si Carlos Sainz s’était qualifié 18e]. »
« La voiture n’a pas de faiblesses particulières. L’unité de puissance est solide en lignes droites et nous avons fait quelques pas en avant, que j’accueille bien volontiers ; mais abandonner au 11e tour, ce n’est pas assez bon. »