Carlos Sainz est heureux de rejoindre Ferrari, comme il le répète depuis sa signature, en dépit des questionnements entourant ses futurs résultats. En effet, la Scuderia vit une période compliquée, et la question de son bénéfice à avoir quitté McLaren pour l’Italie continue de se poser.
"Même pour les gens qui rient maintenant de voir comment Ferrari va, ou ce que c’est d’aller dans une équipe qui est dans cette situation, je rie envers eux car j’espère qu’un jour ils pourront vivre ce que je vis" a déclaré Sainz au Mundo Deportivo.
"Je ne suis même pas encore pilote Ferrari, ce sera l’an prochain. C’est un feeling incroyable que certains des meilleurs pilotes en F1 n’ont même pas eu la chance d’avoir. C’est pour cela que lorsque les gens me demandent si j’ai des regrets ou des doutes, je réponds négativement."
"Quand vous arrivez dans une équipe aussi importante que Ferrari, les fans vous suivent surement un peu plus, mais c’est idéal, c’est ce que veulent les sportifs. C’est pour cela que je suis très motivé à l’idée d’aller chez Ferrari l’an prochain et je pense que les fans seront accrochés à la F1."
"J’espère désormais que Ferrari fera du bon travail et que nous aurons une voiture compétitive l’an prochain. Mais si ce n’est pas le cas, c’est toujours Ferrari ! Par exemple, si le Real Madrid fait une mauvaise saison, tout le monde continue à le suivre. Le fait est que je vais chez Ferrari avec l’intention de gagner un jour, et de pouvoir rouler dans une équipe aussi légendaire."
Il juge l’évolution de sa carrière jusqu’ici très positive, et espère marquer un nouveau chapitre de progression au sein de la Scuderia, après six saisons déjà riches en enseignements : "Ma carrière avant d’arriver chez McLaren était très chargée, les trois premières années avec Toro Rosso étaient très bonnes et j’ai beaucoup progressé."
"Je ne peux pas me plaindre. Je pense que c’est une carrière sportive avec des hauts et de bas, mais certainement plus de hauts. Le fait d’avoir passé ces trois dernières années pour des équipes comme Renault, McLaren et Ferrari l’an prochain est un rêve devenu réalité, et si vous l’aviez dit au garçon de 10 ou 15 ans que j’étais, il n’y aurait pas cru et aurait pensé que vous plaisantiez."
"Je suis très heureux. Les étapes que j’ai franchies en tant que pilote dans les années récentes m’ont aidé à être dans cette position maintenant, et je veux continuer à progresser parce que je sais que j’ai une marge de progression pour être encore meilleur et continuer à évoluer en F1."
Il gardera un excellent souvenir de ses deux années chez McLaren, où il a pu s’épanouir et signer, jusqu’ici, deux podiums. Il pense même que cette étape a été cruciale pour qu’il réussisse à rejoindre Ferrari, en étant remarqué pour ses progrès effectués avec l’équipe de Woking.
"Au final, chez McLaren, j’ai trouvé une maison où je me sens très soutenu, bien accueilli et en confiance, et cela m’a aidé à donner la meilleure version de moi-même. C’est aussi grâce à eux que la signature avec Ferrari a eu lieu, car sans une équipe comme McLaren, qui vous donne cette confiance pour performer au niveau que j’ai atteint, cette signature ne serait jamais arrivée."
"Un grand merci à Zak Brown, qui a été le premier à me faire confiance quand je ne vivais pas les meilleurs moments. C’était un moment difficile et c’est lui qui est venu me chercher, il m’a fait confiance à 100% et m’a donné les outils pour bien faire dans une équipe comme McLaren. Et à partir de là, vous savez ce qui s’est passé."