Alors qu’il dispute ses dernières courses avec Ferrari, Carlos Sainz pense déjà au défi que représentera Williams F1 l’année prochaine. Mais il explique à Austin que l’une ou l’autre de ces idées ne l’obsède pas, et qu’il pense de manière distincte aux deux.
"Pour moi, il s’agit de deux choses distinctes. J’ai vraiment hâte d’être à l’année prochaine et de relever le défi avec Williams" assure l’Espagnol. "Tout d’abord, il est bon de voir à quel point ils se sont améliorés récemment et comment cette voiture peut maintenant entrer dans les points assez souvent au cours des dernières courses."
"C’est donc un encouragement, et j’attends cela avec impatience, évidemment. Mais il y a d’abord un travail à faire pour terminer l’année avec six courses restantes dans une voiture qui peut potentiellement me permettre de gagner une course ou d’obtenir quelques podiums supplémentaires."
"Et je veux maximiser cette opportunité pour voir si je peux aider l’équipe à terminer le plus loin possible dans le championnat des constructeurs et évidemment me faire ce grand cadeau d’un beau podium ou d’une victoire, ce qui est ce que je recherche et ce sur quoi je me concentre pour les six dernières courses."
L’Espagnol aimerait gagner une dernière fois sous les couleurs de Ferrari mais il ne désespérera pas si ce n’est pas le cas : "Rien de spécial, si ce n’est une grande motivation pour essayer de l’atteindre. Rien ne me ferait plus plaisir que d’atteindre un tel objectif avant la fin de l’année."
"Je vais donner le meilleur de moi-même. Si j’y parviens, tant mieux, et je ne manquerai pas de le fêter. Et si ce n’est pas le cas, vous savez, je ne crois pas que ce sera ma dernière chance de me battre pour des victoires ou des podiums en Formule 1."
"Donc je continuerai à travailler dur pour essayer de me mettre en position, même si c’est avec Williams ou l’avenir, de me mettre en position de gagner une autre course parce que c’est ce dont j’ai faim et c’est ce que je crois pouvoir faire et c’est ce que j’ai prouvé que je peux faire chez Ferrari. Donc, oui, ça ne s’arrête pas là."
S’il est motivé par le défi Williams, c’est aussi parce que James Vowles a été très convaincant et fiable dans leurs discussions : "D’un côté, c’est très important parce qu’évidemment, lors de ces conversations avec James, nous avons beaucoup parlé de cette année, des progrès qu’ils allaient faire et de la position qu’ils allaient occuper en 2025."
"Et jusqu’à présent, il a été un homme de parole et d’attentes, ce qui n’est jamais évident en F1. Mais vous avez vu clairement cette année qu’apporter trois dixièmes à la voiture ne signifie pas toujours trois dixièmes sur le papier. Oui, il a été un homme de parole dans ce sens, et l’équipe semble faire des pas dans la bonne direction."
"En même temps, ces nouvelles que j’ai reçues de lui et ces promesses, parce que ce n’était pas des promesses, c’était des attentes d’une voiture plus rapide tout au long de la saison et jusqu’à l’année prochaine, n’ont pas vraiment affecté ma décision."
"Comme je l’ai dit, ma décision était bien plus basée sur les gens et le sentiment que je ressentais en parlant à la direction, aux propriétaires et à l’ensemble de l’organisation, et pas tellement sur les gains de performance à court terme."
"Ce qui m’a convaincu, plus que l’appui qu’ils allaient ajouter ou la situation de l’équipe dans six mois ou un an, ce sont les gens, le professionnalisme et la vision du projet qu’ils avaient. C’est ce qui a fait la différence pour moi."