Carlos Sainz espère voir Ferrari sortir de sa mauvaise série, puisque l’équipe était la quatrième force en piste en Grande-Bretagne et en Hongrie. L’Espagnol admet que le resserrement de la hiérarchie rend très difficiles les bons résultats.
"On a eu plusieurs week-ends difficiles à la suite dans l’équipe, je ne vais pas mentir, surtout après de très bons week-ends au Canada et en Autriche, on pensait améliorer et aller dans la bonne direction" a déclaré Sainz.
"Mais nos rivaux ont beaucoup progressé, et ça a resserré encore plus le peloton qu’il ne l’était avant, et si vous voulez avoir un top 5 maintenant, il faut vraiment réussir parfaitement le week-end. Et c’est ce sur quoi on doit se concentrer si l’on veut revenir à un top 5 ou un podium."
"Il y aura toujours des circuits comme le Canada ou l’Autriche qui conviendront mieux à notre voiture, et où on sera mieux en matière de dégradation. Et il y aura des circuits comme Silverstone où la Hongrie, où ça ne sera pas le cas."
"Mais nous devons nous concentrer sur le fait de maximiser le week-end, quelle que soit la performance de la voiture, et je ne pense pas que nous y soyons parvenus lors des dernières occasions."
Ne pas laisser "la chance" éloigner le danger
Ce week-end s’annonce compliqué, notamment avec la pluie qui attend le peloton, et le format qui limite les essais : "C’est un week-end de Sprint, seulement 60 minutes d’essais. C’est l’un des circuits les plus difficiles pour régler une voiture, la hauteur de caisse et la rigidité, et ils ne nous donnent que 60 minutes qui seront probablement mouillées."
"Donc nous ne saurons même pas comment régler la voiture si la course est sèche le dimanche. Cela va être spectaculaire parce que je pense qu’il pourrait offrir de bonnes courses, mais aussi des réglages et une préparation délicats."
Après les décès et gros accidents vus à Spa depuis quatre ans, Sainz admet que la piste est dangereuse, mais surtout lorsqu’il pleut. Dès lors, il estime que le danger est similaire à n’importe quel autre circuit. Cependant, il note l’importance de la direction de course dans les risques encourus.
"Je pense que c’est malheureux ce qui est arrivé à Anthoine. Mais ce qui est arrivé il y a un mois est surtout dû aux conditions, et le fait est que cela pourrait arriver dans n’importe quelle catégorie, sur n’importe quel circuit de course dans le monde."
"Il n’y a pas de visibilité, quand une voiture fait un tête-à-queue au milieu d’une ligne droite, nous ne pouvons rien voir, c’est une question de chance, vous évitez la voiture ou vous la percutez."
"C’est pourquoi, avant de donner le drapeau vert à une séance, avant de donner le drapeau vert à une course, à une relance de course où les voitures sont si proches les unes des autres, il faut être vraiment sûr que ce n’est pas juste la chance qui nous empêchera d’assister à un accident."