Carlos Sainz est conscient du défi qui l’attend chez Ferrari mais l’Espagnol admet qu’il a aussi très envie de connaitre son vrai niveau, même s’il ne sera pas associé à un champion du monde comme Sebastian Vettel mais à un jeune pilote, Charles Leclerc, qui a toutefois réussi à prendre le dessus sur l’Allemand.
"J’ai de nombreuses idoles. Il y a mon père évidemment, mais je sais déjà que je ne ferai jamais le Dakar avec ou contre lui. Je ferai le Dakar, mais plus tard, quand il aura au moins 70 ans, afin qu’il ne vienne pas me défier," commence Sainz pour plaisanter.
"Sinon, en F1, j’admire évidemment Fernando Alonso et Ayrton Senna. Ce sont des champions du monde et j’aimerais vraiment que Fernando revienne en F1."
"De mon côté, je veux faire équipe avec les meilleurs. Je veux voir à quel point ils sont bons, ce qui fait qu’ils sont si bons et, bien entendu, me comparer. Je suis curieux, ces champions, je fait de rouler contre eux, ça m’excite depuis que j’ai commencé à courir il y a 15 ans."
Sainz est aussi impatient de connaitre son niveau dans un top team comme Ferrari que d’apprendre ce qui permet à ces pilotes de faire la différence.
"Je ne sais pas si je serais plus rapide, et je ne veux pas le dire. Ce que je souhaite, c’est voir leur télémétrie, les données, pourquoi ils sont si performants."
"Je veux savoir si j’ai la possibilité de faire aussi bien, ou même mieux dans certains domaines. Mais, de manière plus importante, je veux être inspiré par ce qu’ils font. Pour cela, il faut au moins passer une année aux côtés de chacun."
Pendant la crise du coronavirus, Sainz n’a toutefois pas tenté d’aller se frotter aux meilleurs... en ligne.
"J’aime les jeux vidéo et les simulateurs mais je ne suis pas aussi ’addict’ que Lando Norris ou Max Verstappen. J’ai un simulateur pour m’entrainer, je m’amuse dessus et je me suis amélioré. Mais je préfère passer plus de temps dehors à faire d’autres sports."