Carlos Sainz était très frustré après une journée qui ne s’est pas déroulée comme il l’aurait souhaité à Barcelone. L’Espagnol a un nouveau châssis pour sa course à domicile mais n’a pas pu en tirer parti car le problème de refroidissement qu’il subit est toujours présent.
"Pour le moment, nous n’avons pas vraiment résolu le problème, nous voyons encore des différences entre les deux voitures" a déclaré Sainz, qui déplore "le début de saison le plus frustrant que j’ai connu".
"Nous avons un problème sur ma voiture et nous devons rouler avec plus de refroidissement, ce qui coûte évidemment plus de temps au tour ici. Nous n’avons donc pas encore trouvé le fond du problème, nous devons continuer à chercher."
Sainz commence à désespérer qu’une solution soit trouvée : "Nous avons presque tout changé sur la voiture et nous commençons à manquer de choses à essayer. J’espère que nous pourrons trouver ce qui nous donnera la réponse finale, mais pour l’instant c’est délicat."
Lando Norris n’a pas réussi à tirer parti des pneus les plus durs, alors que Pirelli a apporté les composés les plus solides pour faire face à la canicule espagnole. Mais sur une piste finalement plutôt normale, l’adhérence était quasiment impossible à trouver et les gommes dures sont décrite en un mot par le pilote McLaren.
"Pourries. J’avais l’impression que j’aurais plus de grip en pneus pluie, je ne sais pas pourquoi" explique Norris. "Je pense que c’était pareil pour tout le monde. Chaque fois que quelqu’un avait le pneu dur, ça avait l’air affreux et le pilote revenait sur le médium ou le tendre, puis progressait nettement. Je ne pense pas qu’il n’y ait que nous."
"L’équilibre est à peu près correct avec le tendre et le médium, mais dès que vous mettez les durs, c’est terrible, mais c’est comme ça. Je pense que nous devons comprendre ce que nous voulons faire pour notre plan des qualifications et de la course, mais ça devrait être un peu plus excitant."