De son côté, Carlos Sainz rêvait d’un grand résultat à domicile suite à sa très belle qualification en première ligne mais, s’il se portait à la hauteur de Max Verstappen au départ, il n’avait ensuite pas le rythme nécessaire pour terminer sur le podium et voyait les deux Mercedes F1 et Sergio Perez logiquement le dépasser.
"J’ai travaillé encore plus dur en course qu’en qualifications, mais ça ne s’est pas vu," a regretté l’Espagnol, fataliste sur l’état de forme actuel de Ferrari par rapport à ses rivales. "Malheureusement, c’est notre situation actuelle. Nous savons que le rythme de course et les virages à haute vitesse sont nos faiblesses."
"Malheureusement pour nous, le circuit de Barcelone possède un tarmac endommageant fortement les pneus et beaucoup de virages à grande vitesse. C’est la raison pour laquelle nous avons eu des difficultés, puis aussi à cause de l’imprévisibilité de la voiture. J’ai fait tout ce que j’ai pu, mais je n’ai pas pu faire mieux que cinquième dans ces conditions."
Mais alors, selon lui, que doit faire la Scuderia pour aller de l’avant et régler ses problèmes qui lui coûtent de meilleurs résultats cette année ?
"Nous avons identifié nos faiblesses et nous savons où nous avons des lacunes. Le retour d’information est là et l’intention également. Nous avons juste besoin de temps, de continuer à essayer, d’apporter des choses pour améliorer le package. Ce weekend, Mercedes a prouvé qu’elle avait fait un bon pas en avant et c’est une bonne référence pour nous."
"Mais ça fait mal, je ne vous le cache pas. Mercedes est remontée là où en est Aston Martin - 30-40 secondes derrière Red Bull. Et nous sommes toujours à 50 secondes. Nous n’avons pas bougé."
"Nous ferons de notre mieux, je vois que l’équipe est unie et qu’elle nous pousse dans nos retranchements à Maranello. Ils donnent tout, rien ne peut leur être reproché. Nous avons tout essayé. Des parties de la voiture sont arrivées qui n’auraient pas dû arriver à cette course. Maranello est dévoué, mais il y a un manque de compréhension pour rendre ces voitures plus rapides en course."
"Il est possible que nous ayons simplement apporté notre évolution sur le pire circuit possible pour nous, ce qui n’aide pas non plus."
Personnellement, cependant, Sainz pense qu’il "pilote bien".
"Sauf à Bakou, en Australie, à Miami, à Monaco, la sensation est très bonne même si ce n’est pas une voiture facile. Mais en course, nous regardons simplement dans les rétroviseurs. Charles a le même souci avec les pneus, ce n’est donc pas une question de pilotage. Je pilote bien !"
"Pour le pilote, c’est frustrant de regarder en arrière, mais je donne le meilleur de moi-même dans une année difficile et j’espère que cela pourra être corrigé bientôt."