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Sainz n’a pas peur de compromettre sa carrière chez Ferrari

‘Personne ne quitte Ferrari les mains vides’

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Depuis deux années, Carlos Sainz s’est imposé comme une des valeurs sûres du plateau, au point que Ferrari le recrute pour remplacer Sebastian Vettel. Pourtant fin 2018, l’Espagnol sortait d’une saison difficile avec Renault – qui venait de recruter Daniel Ricciardo pour 2019, comme un désaveu pour l’apport de Sainz. Et bien malin aurait été celui prédisant une telle montée en puissance de l’ancien coéquipier de Max Verstappen chez Toro Rosso…

Pour AS, Carlos Sainz est revenu sur cette résilience dont il a fait preuve.

« Après une année difficile avec Renault, personne n’attendait plus rien de moi. J’avais fait une bonne impression avec Toro Rosso, mais avec Renault, c’était difficile. Le fait que j’ai eu ensuite une chance de stabilité chez McLaren m’a permis de trouver plus de vitesse, ce qui a peut-être surpris Zak Brown et Andreas Seidl. »

Qu’est-ce qui a permis à Sainz de s’imposer, de progresser chez McLaren ? L’environnement plus apaisé de l’équipe autour de Zak Brown ?

« Il n’y a pas quelque chose de spécial pour moi, mais plus de constance. McLaren m’a permis de performer à un niveau plus élevé le dimanche et cela vous donne confiance. On ne voit pas ça qu’avec moi. Regardez Lewis Hamilton chez Mercedes. Le Hamilton de 2013 ne ressemble pas à celui d’aujourd’hui et Max Verstappen, chez Red Bull Racing, tire également plus de sa voiture qu’à ses débuts. En Formule 1, il faut que ayez cette stabilité. »

Carlos Sainz fait l’éloge de la stabilité, et pourtant, il a choisi de changer d’environnement, pour aller dans une équipe plus instable, où la pression est plus intense : Ferrari.

Mais Maranello ne se refuse jamais selon Carlos Sainz...

« McLaren était déjà sur une tendance à la hausse à l’époque. Mais avec tout mon respect et ma considération pour McLaren, ce n’est que la deuxième meilleure équipe et vous ne pouvez pas hésiter quand Ferrari frappe à votre porte. »

« J’ai également réussi à créer une bonne équipe chez McLaren, alors pourquoi pas chez Ferrari ? J’aime bien Mattia Binotto et je suis très heureux de ce que je vois et de ce dont nous avons parlé. Sans aucun doute, je peux gérer cette situation chez Ferrari. »

L’Espagnol ne voit pas sa carrière être compromise par un passage chez les Rouges... Pourtant Fernando Alonso, Sebastian Vettel ou Felipe Massa en sont sortis déçus.

« Ils en sortent avec des victoires et des podiums en poche, alors si vous appelez ça les mains vides.... Je n’ai signé que deux podiums. Ils partent peut-être sans titre mondial, mais c’est comme ça avec dix-neuf pilotes chaque année, surtout à une époque où Mercedes et Red Bull sont si dominants. Personne ne quitte Ferrari les mains vides. »

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