Carlos Sainz avoue avoir eu un peu de difficultés à s’adapter à Ferrari lors de son arrivée au sein de la Scuderia cet hiver. L’Espagnol, qui a désormais 83 points et deux podiums en rouge, est heureux de ses progrès, notamment face à Charles Leclerc qu’il considère comme une référence.
"Ferrari était un nouveau départ pour moi avec de nombreux points d’interrogation" note Sainz. "Je savais que j’allais me retrouver face à l’un des pilotes les plus rapides du plateau, si ce n’est le plus rapide, dans une voiture que Charles connaissait bien et dans une équipe à laquelle il était bien intégré. Je me demandais comment m’intégrer."
"Mais après une demi-saison, je peux dire que je suis content de la façon dont je fais face aux défis. La vitesse était là dès le début, mais je dois encore travailler pour que tout soit parfait pendant tout un week-end et de façon régulière. C’est cette régularité qui vous permet de marquer des points."
"Je n’ai toujours pas l’impression de conduire de manière aussi constante qu’en 2019 et 2020. Il y a encore quelques points que je veux et dois améliorer mais si les choses vont mal pour moi, Charles est là et, dans le cas contraire, je le suis. C’est ce qui nous rend si forts en tant qu’équipe."
Sainz a réussi à vite se rassurer face à Leclerc, de la même manière qu’il avait su le faire à l’époque dans d’autres équipes : "Cela m’a aussi donné la confiance quant au fait que je pouvais rivaliser avec n’importe qui quand je suis arrivé chez Ferrari. Si je m’intègre bien dans l’équipe et que je règle correctement la voiture, je n’ai à avoir peur de personne.’’
"J’ai toujours été capable de bien m’adapter, depuis ma jeunesse. C’était toujours un défi pour moi d’être rapide et à l’aise aussi vite que possible avec une nouvelle voiture ou dans une autre catégorie de course. Cela fait partie de mon ADN. Cette expérience m’a également aidé."
Il est heureux de se sentir aussi bien chez Ferrari que dans les équipes précédentes pour lesquelles il a couru. Sainz a toujours trouvé ses marques de manière discrète mais regrette que certains observateurs ne le mettent pas plus en valeur.
’’Quand vous signez un contrat avec Ferrari, vous devez avoir fait quelque chose de bien dans votre carrière. Je me suis toujours senti apprécié par toutes les équipes, de Toro Rosso à Renault en passant par McLaren, même après les avoir quittées. Si le public pense que je suis dans l’ombre, je me demande pourquoi."