Le décès accidentel d’Anthoine Hubert, samedi dernier en F2 sur le circuit de Spa-Francorchamps, a rappelé au monde de la course automobile le danger inhérent à celle-ci, de la plus rude des manières.
Carlos Sainz explique ne pas garder ça à l’esprit, sans quoi il pense qu’il ne pourrait pas faire son métier de la bonne manière : "Je n’y pense pas honnêtement. J’ai peut-être raison ou peut-être tort, mais je n’ai jamais pensé au danger dans une monoplace de Formule 1."
"Oui, on pense probablement lors d’une course pluvieuse où l’on ne voit rien dans la ligne droite à Hockenheim, et on va à 300 km/h en ne voyant absolument rien, oui c’est risqué, et on lâche probablement un peu l’accélérateur."
Mais il est hors de question de se laisser perturber par ces pensées pour l’Espagnol : "On ne pense pas à ça et aux conséquences d’un gros accident, car quand vous y pensez, selon moi, vous devenez plus lent. Donc je n’y pense jamais."