A Mexico City, Ferrari était l’une des équipes les plus affectées par l’altitude au niveau de sa puissance moteur, et elle a été totalement hors du coup en qualifications comme en course, laissant ses deux pilotes un peu seuls au monde durant le Grand Prix.
Carlos Sainz a terminé cinquième à près d’une minute du vainqueur, Max Verstappen évidemment, et le pilote espagnol était particulièrement frustré de n’avoir jamais été en mesure d’envisager le podium sur ce tracé atypique.
"Je pense avoir réalisé une bonne course, mais lorsque vous constatez la distance qui vous sépare du leader, il n’y avait pas grand chose de plus à faire," indique Sainz.
"Nous savions qu’il nous faudrait faire des compromis durant le weekend et que nous serions plus lents en course. Mais nous avons marqué le nombre maximum de points avec la voiture dont nous disposions. Nous pouvons maintenant nous tourner vers le Brésil et Abou Dhabi, où nous nous attendons à retrouver notre niveau de performance habituel."
Le pilote Ferrari préfère ne pas s’attarder sur ces fameux compromis moteur, insistant sur la satisfaction qu’il tire du weekend mexicain sur le plan personnel.
"C’est quelque chose de technique que je ne souhaite pas commenter. Je préfère me focaliser sur les aspects positifs, à savoir que c’était une bonne course pour moi, la première que je termine depuis un mois, que j’ai pu livrer une bonne course et afficher un bon rythme. J’étais très rapide pour une fois, mais malheureusement, ça tombe sur le jour ou nous terminons à une minute du vainqueur."
Déjà cinquième en qualifications à plus de cinq dixième de Verstappen, Sainz s’attendait à du mieux en course mais ses sentiments étaient finalement mitigés.
"La maniabilité était bonne, le rythme ne l’était pas. J’étais à l’aise, mes temps au tour étaient constants et ma gestion des pneus très correcte, mais nous étions simplement lents. Malheureusement, nous n’avons réalisé aucun progrès entre les qualifications et la course."