Carlos Sainz a enchaîné trois équipes en trois saisons, en passant de Toro Rosso à Renault, puis de Renault à McLaren. L’Espagnol avoue qu’à chaque fois, il faut s’adapter à une nouvelle voiture et à une nouvelle façon de travailler, ce qui n’est pas une mince affaire.
"Elles sont très différentes" a déclaré l’Espagnol au sujet des trois équipes. "Bien plus différentes que ce que les gens imaginent. Et les voitures se comportent de manière bien plus différente que ce que les gens pensent."
"C’est pour cela que je pense qu’on voit que chaque pilote a besoin de plusieurs courses pour s’adapter à une équipe, à une voiture. Nous avons vu cela avec Ricciardo cette année, avec Gasly, avec chaque pilote qui a changé d’équipe. Leclerc en début d’année aussi."
Selon lui, rester dans la même équipe représente un avantage considérable : "Il y a besoin d’un peu de temps pour trouver les secrets. Et les équipes travaillent différemment de toutes les manières, donc cela prend du temps et les gens sous-estiment quelle performance on peut extraire d’une voiture lorsqu’on est là depuis plus d’un an."
"La performance que je parvenais à extraire de la Toro Rosso, qui pour moi n’était pas la meilleure du plateau, d’aucune manière, en réussissant à être parfois bon avec la Toro Rosso comme en 2016 et 2017, n’était due qu’à la connaissance de la voiture et de la manière de l’exploiter."
Il loue de nouveau cette expérience qu’il pourra avoir l’an prochain chez McLaren, et qui se retrouve chez d’autres pilotes : "On voit Pérez, on voit Verstappen avec Red Bull, on voit Hamilton avec Mercedes. C’est une conséquence du temps passé dans une équipe et du fait de savoir exploiter une voiture à sa limite."
"C’est une question d’années. Plus vous êtes dans une équipe, plus vous en apprenez sur la voiture et plus vous en apprenez sur l’équipe, sur les gens, sur la façon d’extraire le maximum des gens. Je suppose que c’est comme dans n’importe quel autre travail."
Il avoue ne pas être encore totalement en phase avec la MCL34, mais note des progrès : "Je commence à y être bien habitué. Mais j’ai toujours l’impression que j’ai encore beaucoup à faire pour progresser et que la voiture peut aussi grandement progresser, notamment si je la règle davantage à mon goût."