Carlos Sainz est passé de McLaren à Ferrari pendant l’hiver, et, a priori, il a dû découvrir une monoplace moins performante que sa MCL35 à moteur Renault de l’an dernier.
Le pilote espagnol s’est toutefois refusé à toute comparaison devant la presse et emploie forcément un langage politiquement correct au moment où on lui demande les forces et les faiblesses de sa nouvelle Ferrari par rapport à son ancienne McLaren.
"Chaque voiture est complètement différente," répond-il de manière assez sèche.
"J’ai piloté pour Toro Rosso, Renault, McLaren et maintenant Ferrari. Et chaque voiture se comporte différemment, chaque voiture a une façon différente de freiner, de s’engager dans un virage."
"Je ne vais pas entrer dans les détails, mais je peux vous assurer que chaque voiture impose forcément un style de pilotage un peu différent, et je le savais déjà avant de venir chez Ferrari."
Pour Sainz c’est donc un apprentissage très rapide à faire, en un jour et demi, même s’il sait déjà qu’il ne sera pas à 100% lors de la 1ère course.
"Je peux sentir qu’après mon 59e et dernier tour hier, je pilotais mieux la Ferrari qu’au premier tour. Et c’est pareil après ma cinquantaines de tours ce matin."
"Tout est une question d’adaptation, d’expérience pour pouvoir reproduire tout le temps le même freinage, avoir la même vitesse d’entrée dans les virages et de savoir comment la voiture réagit au vent, aux nouveaux pneus, aux réglages des ailerons."
"Chaque voiture est un animal différent, en particulier avec ces F1 très performantes que nous devons dompter de nos jours."