Carlos Sainz n’a pas vraiment eu le choix : le pilote espagnol a été un peu contraint de quitter Renault F1 en 2018 lorsque l’équipe française a décidé de signer avec Daniel Ricciardo.
Alors pilote Red Bull, l’Espagnol a pu se libérer de son contrat avec la marque autrichienne, toujours en tension avec le constructeur français, et signer pour deux ans avec McLaren.
Sainz a toutefois mené son enquête avant de signer avec Woking, il n’a pas sauté sur la première occasion qui se présentait à lui.
"En fait, quand j’ai décidé de rejoindre McLaren, je savais que la voiture de 2019 ne serait pas aussi mauvaise que celle de 2018. Cela n’a jamais été dans mon esprit parce que dès que j’ai pu être libre de discuter avec qui je voulais, que j’ai commencé à négocier mon contrat avec McLaren, j’ai cherché à en savoir plus," explique Sainz aujourd’hui.
"Dans le paddock, j’ai commencé à parler aux gens qui sont dans l’équipe, aux managers aussi, bien entendu. Et on sentait clairement qu’une ambiance différente se mettait en place pour 2019."
McLaren était alors en pleine restructuration sous l’impulsion de Zak Brown. Eric Boullier a été prié de quitter l’équipe, Andreas Seidl et James Key ont été recrutés.
"Tout le monde reconnaissait les erreurs de ces derniers mois, tout le monde admettait ça et c’était très important pour moi. Personne ne pointait untel ou untel du doigt, il y a eu beaucoup d’auto-critiques chez les personnes que j’ai interrogées."
"Et j’ai vite senti que tout le monde voulait que 2019 arrive vite. 2018 était une erreur que tout le monde reconnaissait. Cela a créé une bonne ambiance et de l’optimisme. Et puis 2019 est arrivée, cela s’est déroulé bien mieux que prévu. Je n’attendais pas à un tel progrès. Je m’attendais à mieux oui mais dominer le peloton, pas vraiment."