Confiné en Espagne pour au moins deux mois supplémentaires, Carlos Sainz n’a plus pris le volant d’une F1 depuis février, et les essais de Barcelone. Il admet qu’il est compliqué de garder une forme physique adaptée au pilotage.
"Cela nous affecte énormément, surtout notre cou" explique l’Espagnol. "On essaie de s’entraîner au maximum à la maison avec un harnais ou autre, mais il est impossible de générer les forces G que l’on subit dans la voiture."
Et ce manque d’entraînement pourrait plus ou moins se ressentir lors de la reprise : "Le circuit choisi pour la première course aura une influence avec la manière dont les pilotes géreront cela après tant de mois sans piloter."
Pour le moment, c’est le Red Bull Ring théâtre du Grand Prix d’Autriche, qui est favori pour ouvrir la saison : "Ce n’est pas le circuit le plus difficile, mais nous souffrirons dans les virages rapides."
"Si la première course était la Hongrie ou Singapour, plusieurs pilotes la termineraient au bord de l’évanouissement. Les gens ne peuvent pas imaginer le stress subi par notre corps durant un Grand Prix, et la seule manière d’être en forme pour piloter une F1, c’est de piloter une F1."