Carlos Sainz estime qu’il est de nouveau au bon niveau avec sa monoplace, sur le plan personnel.
Selon l’Espagnol, qui n’a jamais hésité à faire son auto-critique lorsqu’il n’était pas à l’aise au volant d’une F1, les faiblesses actuelles sont clairement imputables à la SF-23 et il est est moins préoccupé par ce qu’il fait au volant.
"Je n’ai pas fait deux bonnes qualifications, mais les sensations avec la voiture sont bonnes," explique Sainz, interrogé sur son niveau de performance personnel.
"Je pense que la plus grande faiblesse est du côté de la voiture, en course, lorsque nous devons suivre les autres, dans l’air sale. Cela a été le cas dans le premier relais à Bahreïn et dans le premier relais en Arabie saoudite."
"Il est juste très difficile de suivre le rythme des autres avec cette voiture. Nous avons déjà une sorte de surchauffe par nous-mêmes du côté des pneus et tout cela est amplifié lorsque nous suivons d’autres F1."
"C’est probablement le problème principal à résoudre très rapidement pour améliorer notre rythme de course. Nous avons exploré des réglages à l’usine pour nous aider un peu dans ce domaine à Melbourne. Mais cela ne sera pas miraculeux."
Comment Sainz explique-t-il son écart assez important à Djeddah face à Charles Leclerc sur un tour rapide ?
"Les sensations sont bonnes mais, en essais libres, je n’ai tout simplement pas fait de tours en qualifications avec cette voiture. Mais cela ne m’inquiète pas car je sais qu’au fur et à mesure que la saison avance, j’améliore mes sensations, cela viendra."
"Je suis resté relativement régulier en course, j’apporte des points même si ce ne sont pas les bons points parce que je veux être sur le podium et me battre pour des victoires. Nous n’en sommes pas encore là et jusqu’à ce que nous y soyons, il faut se contenter de ce que l’on peut avoir et se concentrer sur le développement."