Mike Salo a reconnu que la pénalité infligée à Lewis Hamilton à Sotchi avait été sévère, alors que le Britannique avait fait des essais de départ à même la piste. L’ancien pilote devenu commissaire note toutefois que les sanctions étaient en accord avec ce que prévoit le règlement.
"C’était une violation claire des règles donc il fallait des sanctions" a déclaré Salo à Iltalehti. "Nous pensions aussi que c’était sévère, mais nous avons agi en accord avec le barème des pénalités."
Salo revient sur la suppression a posteriori des points de pénalité infligés initialement à Hamilton : "Après la course, on nous a montré une conversation radio entre Hamilton et l’équipe, qui prouvait que l’équipe lui avait donné l’autorisation de faire un essai de départ."
"Il y a eu un problème de communication, car Mercedes ne voulait pas que Hamilton fasse [l’essai de départ] aussi loin qu’il l’a fait. Ils ont accepté les autres pénalités."
Il nie en revanche, comme Hamilton l’a sous-entendu, que les pénalités soient décidées pour le ralentir : "Les commissaires ont tellement d’informations et de données à leur disposition que les décisions se font toujours avec une raison."
En dépit d’une rumeur selon laquelle il aurait transmis à la chaîne finlandaise C More le résultat de l’enquête sur Hamilton avant l’annonce de la pénalité, Salo assure que sa place en tant que commissaire de course n’est pas menacée.
"C’est totalement sur la base du volontariat, personne ne me force à le faire. Les équipes me choisissent pour ce rôle et je n’ai pas entendu de plaintes de leur part. Les pilotes devraient savoir que je suis le commissaire qui juge avec le point de vue du pilote. Je suis de leur côté."