Avant ses grands débuts chez Ferrari, Charles Leclerc ne tient pas à se mettre trop de pression en annonçant vouloir viser, d’emblée, des podiums ou des victoires.
L’ancien pilote Sauber reste fidèle à son approche : aborder chaque course sans objectif chiffré, tout en étant déterminé à livrer le meilleur de lui-même.
« Nerveux ? Non. Bien sûr, le but est de faire le meilleur travail possible. »
« Je pense que nous avons fait du bon travail durant les essais. Le chemin est encore long et commencer une nouvelle aventure avec une nouvelle équipe prend toujours un peu de temps. »
« Mais j’espère être aussi prêt que possible. Je vais m’entraîner dur, dans les prochaines semaines juste avant Melbourne, physiquement, et essayer d’être à mon meilleur niveau sur le plan mental pour essayer d’obtenir le meilleur résultat possible. »
« Mais en termes de résultat, je n’ai pas d’objectif en particulier. »
Charles Leclerc attend certainement de constater ce que vaut réellement la Ferrari face à Mercedes ou Red Bull, même si les essais hivernaux ont été très prometteurs.
Quel que soit le niveau de sa Ferrari, Charles Leclerc devra essayer de faire bonne figure face à son quadruple champion du monde du coéquipier, Sebastian Vettel. Là encore, il a adopté une approche assez détendue dans sa relation avec l’Allemand.
« Pour être totalement honnête, nous avons eu le même ressenti sur la voiture. Nous pilotons de manière assez différente, nous le verrons à la première course, lors des qualifications. Nous avons des styles de pilotage différents mais au bout du compte, le ressenti est toujours le même, donc c’est bien pour l’équipe. »
« Mais je peux beaucoup apprendre de lui : comment il travaille avec l’équipe notamment… car Ferrari est une grande équipe avec beaucoup de personnes. »
« Donc oui, je dois toujours m’habituer à connaître tant de gens différents, et c’est très bien pour moi de connaître la façon avec laquelle il travaille avec l’équipe, son retour d’expérience… je peux définitivement apprendre de lui. »