Logan Sargeant a progressé au fil de la saison 2023, et le pilote Williams F1 s’est senti plus à l’aise dans la deuxième partie d’année. Cela lui a permis de changer son approche, ce qui lui a mis moins de pression.
"Vegas en a été un très bon exemple. Nous avions une voiture qui nous donnait enfin un peu de marge par rapport à la limite de Q1, et qui m’a permis de conduire un peu plus librement, de ne pas avoir à tout mettre en jeu pour sortir de Q1" raconte Sargeant.
"Cela m’a permis de me développer, tour après tour. Surtout avec ce manque d’expérience, cela m’a beaucoup aidé tout au long de la saison. Avoir cette petite marge d’erreur et ne pas avoir à tout miser sur le premier tour de qualification. J’ai l’impression que du point de vue de l’approche, il est très facile d’en demander trop à la voiture."
"C’est très facile d’en vouloir trop. Il faut simplement baisser le ton et conduire en fonction de ce que la voiture est capable de faire, et honnêtement, s’en contenter. Même si c’est malheureusement en Q1, c’est mieux que de faire quelque chose comme j’ai fait à Suzuka et de la jeter dans le mur."
"Un meilleur feeling" vient avec l’expérience
Sargeant explique ce qui est plus facile pour lui avec une année d’expérience : "Je sais bien mieux ce qui m’attend au cours d’un week-end. Je sais mieux ce dont la voiture est capable et ce qu’elle n’aime pas. Évidemment, cela va changer avec la nouvelle voiture de cette année."
"Mais j’ai l’impression d’avoir acquis un meilleur feeling, et tout simplement, cela devient plus naturel, et j’espère qu’avec une meilleure voiture, nous aurons ce dont je parlais en ayant un peu plus de marge ici et là, ce qui rendrait la vie plus facile."
"Il y a beaucoup de choses, mais je pense que la plus importante est la quantité de connaissances que j’ai accumulées jusqu’à présent et la compréhension de la voiture, mais plus encore la compréhension de moi-même, la compréhension de la façon dont moi et la voiture devons travailler ensemble pour être performants."
"Cela a pris plus de temps que je le souhaitais. Mais j’ai l’impression d’avoir compris au cours des dernières courses. Cela s’est amélioré après la pause estivale, et même du point de vue du rythme de course, à l’exception du Qatar, dans la deuxième moitié de la saison, c’était à peu près exactement là où je m’attendais à être."