Logan Sargeant ne comprend pas la pénalité qu’il a reçue lors du Grand Prix de Chine ce dimanche. Sous régime de voiture de sécurité, il a dépassé Nico Hülkenberg qui sortait des stands, juste après la ligne de Safety Car qui détermine l’ordre du classement sous ce régime.
La FIA ne lui a rien communiqué via son équipe sur l’illégalité du dépassement mais quelques minutes plus tard, il a écopé d’une pénalité de 10 secondes pour dépassement sous Safety Car. Le pilote Williams F1 est frustré d’une telle décision et du manque de communication de la direction de course de la FIA.
"Il y a un peu d’élévation là aussi et je suppose que cela rend les choses difficiles à voir lorsque les voitures sont séparées par une grande distance" a expliqué Sargeant. "Pour ma part, je pensais que j’étais loin devant."
"Je ne pensais même pas que c’était proche, donc pour moi, il n’y a pas eu de discussion. C’est donc un peu étrange d’en entendre parler à la fin de la course. Je ne sais pas si la FIA pourrait nous faire part de ses commentaires."
"Nous avons été sous voiture de sécurité pendant des heures, je ne sais pas pourquoi ils ne m’ont pas simplement dit de rendre la position. Évidemment, je l’aurais fait s’ils me l’avaient dit, mais à ma connaissance, je pensais que j’étais loin devant."
Revenant sur sa course, l’Américain est satisfait de ses premiers relais, mais le dernier en pneus durs a été une catastrophe, la faute à une fenêtre de fonctionnement qu’il n’a pas réussi à atteindre.
"Il y a eu de bons et de mauvais moments. Je pense que le début de la course avec les pneus tendres était bon et quand nous avons mis les pneus médiums, nous étions vraiment bien placés. Mais nous aurions probablement pu nous passer de la voiture de sécurité, car nous aurions roulé en médium, médium et cela nous aurait mieux convenu."
"Nous avons mis les pneus durs, je n’ai même pas réussi à les faire fonctionner, et j’ai immédiatement détruit les pneus avant. A partir de là, c’était une lutte acharnée. Je suis un peu confus au sujet de ce dernier relais, probablement l’un des plus douloureux que j’ai eus. Nous verrons si nous pouvons faire mieux à l’avenir."