Avec Nyck de Vries, Logan Sargeant est le seul pilote à ne pas avoir inscrit de points au championnat pour le moment. Ce n’est pas une surprise puisque l’on parle ici de deux rookies…
Le pilote Williams souffre de la comparaison avec son redoutable coéquipier Alexander Albon. Il a par exemple encore terminé 20e de la Q1 à Miami, son Grand Prix à domicile. Mais en performance pure, la différence n’est pas abyssale, loin de là.
Pour le site officiel de la F1, l’Américain a fait le bilan de ses 5 premiers Grands Prix : est-il déçu ? Surpris ? Optimiste ?
« Il y a eu des points positifs, il y a eu des points négatifs, mais c’est normal à ce stade de ma carrière en Formule 1. »
« J’ai commencé les deux Grands Prix en force. Au deuxième Grand Prix en Arabie saoudite, les qualifications s’annonçaient très bonnes, j’ai réalisé un temps suffisant pour progresser en Q1, mais ce temps fut effacé. Puis je n’ai pas réussi à le faire sur les deux autres tours. Mais c’était quand même un début encourageant. »
« A Bakou, je m’étais aussi amélioré au fil des séances, mais le crash dans le ’Sprint Shootout’ a assombri le week-end, même s’il y avait des points positifs à retirer du Grand Prix. Car j’étais passé en Q2 lors des deux séances du week-end. »
Le moment le plus marquant, au moins sur le plan de l’ambiance ou de l’émotion, de Logan Sargeant jusqu’à présent, fut cependant son Grand Prix à domicile, à Miami.
« Ma course à domicile, à Miami, a été une expérience incroyable. Je suis né à seulement 30 minutes du circuit de Fort Lauderdale, alors c’était vraiment cool d’être là à piloter une Formule 1 devant une foule incroyable. La parade des pilotes a été l’un des moments les plus cool de l’année. J’ai adoré interagir avec les fans américains au cours d’un week-end qui a été très animé du début à la fin. »
Mais ce Grand Prix fut plus difficile sportivement... Logan Sargeant était donc parti dernier après avoir signé le 20e temps de la Q1.
« En piste, c’était plus difficile d’essayer de se familiariser avec le circuit, surtout le premier secteur. Ce n’est qu’en qualifications que j’ai senti que ça se mettait en place, mais c’était un peu trop tard. »
« Lorsque le milieu de grille est si serré, les marges sont si faibles que la moindre erreur peut vous coûter cher. C’était décevant de partir 20e et d’avoir un contact dans le premier tour, ce qui a entraîné un arrêt prématuré aux stands. »
« Mais j’ai eu l’impression de bien gérer les pneus, ce qui a été une bonne expérience d’apprentissage. »
Sargeant, l’Américain londonien
Sur le plan marketing aussi, Logan Sargeant a vécu des bons moments cette année : notamment lors de sa virée à New York, entre Melbourne et Bakou… cette anecdote rappelle combien le parcours de Logan Sargeant est avant tout européen, non américain.
« J’y suis allé une fois quand j’étais enfant, à New York, mais je ne me souvenais pas de cette expérience. C’est l’une de ces villes où l’on sent une énergie, quelque chose de spécial. Je ne sais pas si c’est dû à ma nationalité ! Peut-être que je ne la ressens plus autant à Londres parce que j’y vis et que j’y suis habitué. Mais j’ai adoré New York et j’ai hâte d’y retourner. »
« J’ai été dans un célèbre restaurant de Brooklyn, Peter Luger. C’est l’un des plus anciens steakhouses de New York, qui existe depuis les années 1880. La qualité du steak était incroyable, tout comme leur propre sauce. »