Il y a mieux pour mettre en confiance un pilote avant un Grand Prix ! Nous avons appris en effet qu’Esteban Ocon avait moulé un baquet Williams F1, dans l’optique de remplacer immédiatement Logan Sargeant…
Finalement, Alpine F1 a logiquement bloqué le transfert surprise du Français vers un concurrent direct.
Et la rumeur Ocon n’a pas du tout éteint la rumeur Andrea Kimi Antonelli : l’Italien, protégé de Mercedes F1, pourrait remplacer Logan Sargeant après la trêve estivale, ou l’an prochain. Valtteri Bottas est aussi en lice pour un baquet à Grove.
Bref, l’épée de Damoclès est presque déjà tombée sur l’Américain… celui-ci peut-il sauver sa peau s’il réalise des performances formidables lors des deux Grands Prix avant la trêve estivale ?
Dans le paddock du Hungaroring, Logan Sargeant a essayé de ne pas se laisser abattre !
« C’est ce que c’est. J’ai l’impression d’avoir bien conduit tout au long de l’année. J’attends mon heure pour vraiment saisir l’opportunité... »
« Je pense que j’ai bien piloté depuis le début d’année oui, et je suis content de ce que j’ai fait. Je vais donc essayer de continuer sur cette voie. »
« Je suis vraiment content de ce que j’ai fait depuis Melbourne. J’ai l’impression que je conduis bien, mais je n’ai pas toujours eu l’occasion de le montrer. »
Le dernier Grand Prix du Royaume-Uni fut plutôt encourageant pour Logan Sargeant : il s’est sorti de la Q1 et a fait bonne figure en course.
Williams F1 lui a-t-il fait un retour d’expérience détaillé sur cette meilleure performance ?
« Non, pas vraiment, en F1 on attend de vous que vous atteigniez un certain niveau de performance. »
« Vous ne recevez pas une tape dans le dos à chaque fois que vous faites du bon travail au sein de l’équipe. Non, rien. Rien de très différent. »
Voilà qui n’est pas très encourageant…
« Je fais de mon mieux pour être performant sur le plan personnel. Je veux venir ici et être performant pour tous les gars et les filles qui travaillent dur pour moi et qui essaient de maximiser nos performances chaque week-end. »
« En fin de compte, je sais quand je suis performant. Alors, si je peux le faire et leur rendre la pareille, c’est ce que j’essaie de faire » poursuit l’Américain, toujours désireux de ne pas se laisser abattre.
Sargeant a lutté à armes inégales contre Alexander Albon
À sa décharge encore, Logan Sargeant n’a pas eu la même voiture qu’Alexander Albon sur la majorité des Grands Prix : sa Williams F1 était plus lourde, avec moins d’évolutions. D’où un sentiment d’injustice pour le jeune pilote.
« Je me suis vite rendu compte que personne ne sait ce qui se passe vraiment à l’intérieur d’une équipe, à part les gens qui en font partie. La vie n’est pas toujours juste, mais elle est ce qu’elle est. »
« Il n’y a pas de quoi être déçu. Je peux conduire une voiture de F1 et peu de gens peuvent en dire autant. »
« Est-ce que ce sont les médias qui créent une image de moi ? Je pense que quelle que soit ma façon de conduire, qu’elle soit bonne ou mauvaise, je serai critiqué de toute façon. J’en suis donc à un point où je ne me préoccupe vraiment pas de ce que les gens pensent. Il est impossible de plaire à tout le monde, alors je me présente et je fais de mon mieux pour me plaire à moi-même. »
« Même quand je fais bien les choses, c’est toujours négatif. Enfin, pas complètement, mais il y a toujours beaucoup de négativité. C’est la raison pour laquelle beaucoup d’athlètes ne contrôlent plus leurs médias sociaux, car ils donnent la parole à des gens qui n’ont jamais eu l’occasion d’évoluer à un niveau aussi élevé et qui n’ont jamais vu à quel point c’est difficile. Et c’est tout simplement ce que c’est. »
« C’est assez épuisant - quand vous faites bien les choses, bien sûr les gens veulent vous démolir. »
Logan Sargeant est donc victime d’un biais médiatique selon lui – et il tient donc à rétablir sa vérité.
« Je suis dans le rythme depuis longtemps, mais je n’ai pas eu l’occasion de le montrer. »
« L’année dernière a été complètement différente de cette année. Je pense que le plus important, c’est que l’année dernière, je ne pouvais pas dire que je faisais du bon travail, alors que cette année, je sais que je peux le dire et que je peux être content du travail que j’ai fait, de beaucoup de choses que j’ai faites. »
« Que vous et tout le monde puissiez le voir ou non… je n’en ai malheureusement pas toujours le contrôle. »
« Je pense que là où ça commence à devenir flou, c’est qu’il faut avoir la même voiture pour obtenir les résultats. C’est aussi simple que cela. Donc, même si vous avez de bonnes performances personnelles, indépendamment de vos résultats, il est malheureusement assez facile qu’on n’y prête pas assez attention. »