Logan Sargeant fera ses grands débuts en Formule 1 cette année avec Williams F1. L’Américain se prépare encore et admet qu’il n’a pas encore trop réfléchi à ce qu’il ressentira au moment de vraiment débuter son année. Mais il explique se sentir déjà très à l’aise.
"J’étais tellement occupé dans mes préparations que je n’ai pas trop pensé à ce que je faisais" a souri Sargeant. "Ce sera un peu plus facile quand on sera le jeudi du Grand Prix et que tout sera sur le point de commencer."
"J’ai l’impression de connaître les gens depuis longtemps et ça rend les choses plus faciles quand vous voyez des visages familiers à l’usine et sur les circuits. Le but est de progresser pour tout le monde et c’est ce que nous allons faire."
Concernant ses préparatifs, l’Américain dit s’être " préparé au mieux de mes capacités et nous verrons ce qui se passera quand nous arriverons à Bahreïn. Je ne dirais pas que j’y vais mal préparé. Mais avec seulement un jour et demi de temps de piste, il devient absolument vital d’en tirer le maximum. S’il y a des soucis techniques, ce sera rude. Mais c’est comme ça."
Il explique comment les saisons précédentes vont l’aider : "En venant des formules de promotion, il faut être le meilleur pilote que vous pouvez être. Une chose qui peut m’aider, c’est que durant ces années, j’ai eu des hauts et des bas, et ça m’a renforcé. Je peux me servir de cela pour être plus solide en F1."
Sargeant est impatient de découvrir un tracé en particulier, ainsi que d’autres Grands Prix pour l’ambiance et leur pays : "La piste sur laquelle j’ai le plus hâte de piloter est Suzuka. Mais en matière de circuit que je suis impatient de découvrir, ce sont les trois circuits américains."
Il a "rechargé ses batteries" cet hiver
Cet hiver a été l’occasion pour lui de revenir aux Etats-Unis, et il révélé l’importance de ce retour chez lui : "Toute chance que j’ai de rentrer à la maison est une opportunité de prendre du recul, de travailler à ma forme physique et de recharger les batteries."
Sargeant a expliqué comment sa carrière a été difficile à gérer lorsqu’il était enfant, puisque cela lui a imposé de quitter ses proches pour se lancer dans le sport automobile. Mais il se rappelle aussi d’un parcours intense.
"Tout quitter à un si jeune âge était difficile. C’était compliqué, je voulais parfois rentrer à la maison, voir mes amis, mais heureusement j’avais une bonne équipe autour de moi pour me rappeler que ces sacrifices paieraient."
"Ca a été une progression graduelle. Quand j’ai commencé enfant, c’était en karting pour m’amuser sur un circuit avec mon frère et mon père. Et c’est devenu sérieux quand on a pris la décision d’aller en Europe pour ça. Quand on est enfant, on veut rouler en F1, mais il se passe beaucoup de choses avant."