Renault a été l’équipe à avoir le plus roulé aujourd’hui, avec 157 tours au compteur. S’appuyant sur une fiabilité enfin irréprochable, l’écurie française s’est concentrée sur des simulations de course et quelques tests aérodynamiques.
Nico Hulkenberg a parcouru 80 tours, en se concentrant sur les longs relais, ce qui explique ainsi un chrono en retrait.
« Notre plan était simple aujourd’hui : rouler beaucoup de tours et jouer avec les réglages sur des longs relais. Nous avons consolidé notre compréhension des caractéristiques de la voiture et récolté beaucoup de données positives pour la voiture. C’est bon de voir comment la voiture réagit à différentes choses et de trouver certaines de ses préférences sur un jour comme celui-ci. Le matin s’est bien passé, les conditions étaient formidables et j’étais assez satisfait du déroulement de la journée. Nous avons plus de choses à mettre sur la voiture et à tester ces prochains jours. »
Malgré ce roulage productif, quid désormais de la performance de Renault face à la concurrence ? « Meilleure des autres » l’an dernier, Renault pourrait-elle être dépassée par Alfa Romeo ou Haas en 2019 ? Nico Hulkenberg estime que la hiérarchie sera très indécise… mais il n’y a rien de nouveau sous le soleil selon lui.
« Nous avons conscience que la compétition est serrée autour de nous. Je trouve intéressant que tout le monde dise que le milieu de grille est plus serré que jamais… il est toujours serré, toujours compétitif. J’ai passé quasiment toute ma carrière en milieu de grille, donc je suis bien placé pour le savoir ! »
« Nous devons juste nous assurer de rester au-dessus de la mêlée, de bénéficier du développement que nous attendons de nous – une grande écurie d’usine. »
« Mais bien sûr, Alfa Romeo a l’air solide, Haas et Racing Point aussi, ce sont des bonnes équipes contre qui il faudra aussi nous battre. Nous les avons battues l’an dernier, mais cela ne signifie pas que nous serons de nouveau, naturellement, devant elles. Donc nous devons travailler pour nous en assurer. »