Alexander Albon réalise une première saison fort satisfaisante au sein de Toro Rosso. Le Thaïlandais réussit à se montrer à la hauteur de Daniil Kvyat, voire bien plus véloce (il s’était qualifié 9e à Silverstone, alors que le Russe fut éliminé en Q1).
Assurément, Toro Rosso devrait laisser une deuxième saison au dernier troisième du championnat F2 pour qu’il fourbisse encore ses armes. Il faudra tout de même qu’Alexander Albon n’enchaîne pas les bévues lors des prochaines courses pour assurer sa place. Craint-il pour son baquet l’an prochain ?
« Pas vraiment, je me concentre juste sur moi-même. »
Alexander Albon aurait dû finir dans les points à Silverstone, mais un problème moteur (surtension de l’unité de puissance) l’a empêché de rentrer aux stands changer de pneus, ce qui fut fatal à sa stratégie. Mais honnête avec lui-même, le Thaïlandais sent que la déveine ne constitue pas son seul problème.
« Je suis encore un rookie, vraiment, j’apprends toujours beaucoup. »
« Je suis heureux de cette saison, mais je me concentre vraiment pour revenir dans les points. Chaque week-end, il faut que je m’améliore en tant que pilote, que je m’améliore dans mon retour d’expérience et ma connaissance dans la voiture. Au début, j’apprenais vraiment beaucoup de choses en peu de temps, là, je peaufine davantage. »
Contrairement aux autres rookies, Lando Norris et George Russell, Alexander Albon n’avait pas pu enchaîner de longs tours dans une F1 la saison précédente. L’apprentissage a donc été plus rude.
« Ces voitures ont tant d’appui. Quand vous perdez de l’adhérence en F1, vous perdez beaucoup de temps. Surtout avec les pneus arrière. J’adore avoir un peu d’adhérence sur les pneus arrière, donc bien régler l’équilibre est très important. »
« Avant, j’étais dans une sorte de no man’s land : je ne savais pas ce que je voulais faire avec la voiture, ni ce qui convenait à la voiture. Maintenant, il s’agit plus d’être un peu plus indépendant dans mes choix. La stabilité, ce n’est pas vraiment ce que j’aime dans une voiture, ça ne me dérange pas si la voiture bouge un peu, mais ce n’est pas toujours ce qui la fait aller plus vite. »
« Je sais maintenant ce que je veux dans la voiture, et ce dont la voiture a besoin pour être rapide, il s’agit juste de petites choses sur la gestion des pneus, la préparation des pneus. Mais le gros morceau, c’est toujours comprendre les astuces avec la voiture. Je suis heureux de ma performance, je veux juste la garder à son meilleur niveau, je me sens à l’aise dans la voiture, j’en apprends plus à son sujet et je veux appliquer ces leçons à la course qui suit. »
Il a fallu, enfin qu’Alexander Albon se fasse rapidement au cirque de la F1…
« Je suis assez à l’aise avec la F1 maintenant. Cela devient de plus en plus normal, je suis plus détendu. C’était un peu mouvementé au début, mais il y a beaucoup plus de calme aujourd’hui. Je suis dans le rythme, il y a moins de stress à propos des qualifications aussi. Mon ingénieur et mon équipe font un boulot formidable, j’en suis vraiment heureux. »