Valtteri Bottas affirme que les chances d’Audi de connaître le succès lors de son arrivée en Formule 1 en 2026 dépendent du soutien qu’elle apportera à son partenaire châssis lors de la période 2023-2025.
Audi a confirmé cette semaine son partenariat avec Sauber, dont l’équipe de Formule 1 porte actuellement la marque Alfa Romeo, lorsqu’elle arrivera en F1 en tant que motoriste en 2026. Frédéric Vasseur a lui révélé que Sauber serait au plafond dès l’an prochain, ce qui permettra de faire progresser tout ce qui doit être amélioré.
"Pour notre équipe en fin de compte, si vous regardez la situation dans son ensemble, je pense que c’est énorme. Il y a un gros potentiel pour Sauber avec Audi. Sans aucun doute, ils veulent réussir à l’avenir. Ils veulent bien faire, ils sont sérieux. Je pense donc que pour n’importe quel pilote sur la grille et surtout pour moi qui fais déjà partie de Sauber, ce serait très intéressant de faire partie de ce projet," commente Bottas.
"Un succès assez rapide dépendra de comment Audi va soutenir cette équipe avant qu’elle ne devienne officiellement son équipe constructeur. Évidemment, rien ne change l’année prochaine, nous sommes toujours avec Alfa Romeo, et bien sûr nous espérons pouvoir avoir une meilleure voiture que cette année."
"Mais ensuite, je pense que cela dépend du soutien à partir de 2024, à quel point ils sont prêts à soutenir Sauber. S’ils aident vraiment beaucoup et si l’unité de puissance est bonne en 3026, ce qui est impossible à prévoir pour le moment, alors pourquoi pas envisager de très bons résultats dès la première année ensemble ?"
"Il y a encore du travail à faire, sans aucun doute, c’est un fait. Mais ce n’est pas si loin. Toutes les installations sont là. Oui, certaines installations, certaines machines, peuvent être meilleures par rapport à une équipe gagnante du championnat. Mais tout est faisable, tout est possible."
"Néanmoins, le nombre de personnes dans l’équipe est encore un peu inférieur à ce que j’ai vu l’an dernier chez Mercedes. Il y a donc encore un peu de travail à faire. Mais je pense qu’avec le soutien d’un constructeur comme Audi, je ne vois aucune raison pour laquelle ce ne serait pas possible."