Ce n’est plus qu’une question de jours, peut-être même d’heures, avant que Frédéric Vasseur ne soit officiellement annoncé comme remplaçant de Mattia Binotto à la tête de la Scuderia Ferrari et donc de l’équipe de F1 de la marque au Cheval cabré.
Le Français a d’ailleurs déjà été aperçu du côté de Maranello, en train de déménager, avant le début de ce week-end. La passation avec Binotto se ferait d’ailleurs déjà, de manière fluide.
Pour Peter Sauber, ancien patron de l’équipe éponyme qui fait courir Alfa Romeo en F1, le départ de Vasseur n’est pas une surprise comme il le confie au Blick.
"Est-ce une bonne chose ? Oui et non ! Quand Ferrari vous appelle... Si vous recevez une offre de Ferrari, vous devez y aller ! Mais quand vous connaissez l’histoire de Ferrari - jusqu’au fondateur de l’entreprise, Enzo - vous savez que les directeurs d’équipe ont généralement une vie courte. A l’exception de Jean Todt, qui a tenu plus de douze ans et qui a choisi lui-même de partir !"
Sauber reste assez proche des gens à Hinwil et on se demande qui remplacera le Français. Audi va-t-elle déjà placer ses propres patrons ?
"Je suis content de ne pas avoir à gérer ça !"
Le Suisse imagine qu’Audi (qui sera officiellement engagée à partir de 2026 avec Sauber) "pourrait déjà avoir une influence, logiquement."
Comme solution temporaire, pour deux ans, tout le monde pense à Beat Zehnder, le team manager, qui aura bientôt 57 ans. Depuis l’entrée de Sauber en F1 en 1993, personne n’a mieux connu l’entreprise que le Zurichois. Peter Sauber loue encore aujourd’hui son employé toujours important et fidèle mais ce n’est pas le leader que doit avoir Sauber pour diriger à la fois l’usine et l’équipe de course.
"Beat est un phénomène dans ce sport ! Mais ce ne serait pas le bon choix de lui donner toute la responsabilité. Son savoir manquerait là où il excelle, sur une piste."