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Schumacher aurait préféré ‘être jeté dans l’eau froide’ avec une F1 compétitive

Les pneus, son plus grand apprentissage en F1

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Mick Schumacher a réalisé une première saison solide en F1, l’an dernier : ses performances, au vu du niveau de sa Haas, sont en soi difficiles à juger ; le seul point de référence est son coéquipier Nikita Mazepin et au jeu des qualifications comme de la course, l’Allemand a mis sous l’éteignoir le Russe.

« Nous pouvons dire que nous sommes satisfaits » a ainsi résumé, en cette trêve hivernale, Mick Schumacher.

« Nous avons réalisé certaines choses que nous voulions, comme une apparition en Q2 et une progression sur l’ensemble de l’année.

« Je pense que nous avons réussi à atteindre ce but. Ce qui serait le plus notable, ce serait évidemment d’inscrire des points, et nous poussons tous pour essayer de les atteindre. »

« Je dirais que cette saison a répondu à mes attentes. Je suis aussi très fasciné parce que je me sens comme chez moi et que ça n’a jamais été le cas dans une catégorie junior auparavant. »

Mick Schumacher a abordé paradoxalement cette première saison de F1 avec moins de pression. Il explique pourquoi.

« Ce n’était pas plus difficile. Je pense que c’est plus facile que ce à quoi je m’attendais, pour être honnête. Encore une fois, il n’y a pas cette pression de devoir dire "qu’est-ce que tu vas faire l’année prochaine ?". »

« Si vous performez la plupart du temps, vous aurez un cockpit pour l’année prochaine. Donc tout tourne autour de vous, vraiment. Il n’y a rien de l’extérieur qui peut influencer cette décision, vraiment. »

« Evidemment il faut se sentir bien dans sa peau, bien dans l’environnement. »

Dans quel domaine Mick Schumacher a-t-il le plus appris en particulier ?

« C’est toujours la même chose, ce sont les pneus. Tout le monde parle des pneus et c’est la même chose pour moi

« Je dois comprendre ce pneu, il est différent de tout ce que j’ai conduit jusqu’à présent et c’est vraiment quelque chose auquel je dois m’habituer. Je pense l’avoir compris à 95%. »

« Il y a encore des parties qui sont très différentes de ce qu’elles étaient en Formule 2, et aussi en Formule 3. »

Une cohabitation difficile avec Nikita Mazepin ?

La saison 2021 fut cependant riche en polémiques entre Mick Schumacher et son coéquipier... Ces chicanes pour la 19e place n’allaient-elles pas un peu trop loin parfois ?

« Je pense que tout a été probablement exagéré d’une certaine façon. »

« Évidemment, je pense que chaque coéquipier est compétitif. Nous ne sommes pas les seuls à avoir ce genre de problèmes, mais ils [nos propos polémiques] ont probablement été plus rendus publics avec nous. »

« Mais oui, dans l’ensemble, je pense que nous travaillons ensemble de ce côté-là et nous essayons de viser le même objectif, qui est évidemment d’aller de l’avant et d’essayer de nous améliorer dans le sport. »

Mick Schumacher a-t-il craint ou dû endurer les colères pleines de mots en " F.... " de son truculent directeur d’écurie, Günther Steiner ?

« D’habitude, il est très ouvert aux blagues. C’est probablement l’une des choses auxquelles j’ai dû m’habituer, le fait qu’il soit si ouvert aux plaisanteries. »

« Parfois, je ne les comprends pas ; il dit toujours que je suis allemand et que je ne comprends pas. Non, mais c’est génial. Évidemment, nous avons eu nos moments, mais je pense qu’en général, c’est génial. »

Finalement, quand on s’appelle Schumacher et avec autant de projecteurs braqués sur vous, ne valait-il pas mieux commencer dans une équipe hors de la course des points à la régulière, pour progresser sûrement et discrètement ?

« Je dirais... non. Je dirais que je préférerais être dans les points et être là à me battre pour ça. Peut-être que c’est plus de pression, peut-être que c’est plus difficile, mais c’est sûr que je préférerais être jeté dans l’eau froide parfois et essayer de faire mes preuves de cette façon. »

« C’est plus facile parce que vous apparaîtrez plus sur les photos, à la télévision et les gens parleront davantage de vous. Dans la situation dans laquelle nous nous trouvons actuellement, nous devons malheureusement passer à la télévision par d’autres moyens. »

N’était-ce pas enfin frustrant de savoir que cette Haas ne valait pas un top 10, à aucun moment de l’année ? Pas pour Mick Schumacher...

« Nous l’avons accepté assez tôt et nous savions ce que l’on attendait de la voiture. Mais pour les gens qui ne sont peut-être pas aussi impliqués, ils me verront conduire à l’arrière et ils se demanderont pourquoi, parce qu’ils m’ont vu gagner des championnats auparavant. C’est donc une approche un peu différente. Mais ça a été bon pour nous. En 2022, je pense qu’il y a beaucoup de choses à venir. »

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