Cette saison, seule une semaine sépare le Grand Prix d’Azerbaïdjan de celui du Canada. Et nous devrions même dire quelques jours, le paddock étant déjà installé à Montréal et les pilotes prêts à prendre la piste dès ce soir heure européenne.
Si les double voire triple headers (courses à la suite) sont devenus monnaie courante dans la F1 moderne, on peut aussi s’interroger sur la cohérence de placer ces deux courses l’une après l’autre sachant qu’il y a près de 9000 kilomètres de distance entre les deux pays, et que les saisons ne cessent de se rallonger.
C’est d’ailleurs le cas de Mick Schumacher, le pilote Haas F1. L’Allemand affirme que c’est une grosse contrainte pour l’ensemble des écuries d’être soumis à autant de stress.
"Pour tout le monde, pas juste nous les pilotes, c’est un très long voyage à effectuer," a expliqué Schumacher.
"Nous voyageons d’un continent à l’autre en l’espace de quelques jours, ce qui est fou quand on y pense, et tout le monde doit s’en accommoder."
"Je suis convaincu qu’une fois que nous serons de retour en Europe, ce sera moins stressant de préparer les voitures et de tout remballer pour se rendre à la prochaine course."
"Le rythme est bien en place une fois en Europe, mais il reste tout de même une grosse quantité de stress. Bien sûr, moins que lors d’un voyage entre l’Azerbaïdjan et le Canada."