Mick Schumacher rejoindra le WEC en 2024 avec une saison chez Alpine. Une trajectoire différente de celle de son père Michael, qui avait roulé en endurance avant de passer en F1. Mais l’Allemand ne désespère pas refaire le trajet dans le même sens si ses performances attirent une autre équipe de Formule 1.
"Je fais un peu l’inverse, alors pourquoi pas" a déclaré Schumacher. "J’ai toujours trouvé qu’il y avait beaucoup de coïncidences, qui ressemblent un peu à la carrière de mon père. Mais maintenant, je me dirige moi-même vers les voitures de sport."
"Peut-être que ce sera mon retour en F1 à la mi-saison, quelque part vers Spa. Je pense qu’il s’agit d’un chapitre intéressant de ma carrière et que le fait de pouvoir regarder ce qu’il a fait avec le programme junior de Mercedes en 1989 est un facteur intéressant."
Schumacher dément avoir choisi de signer chez Alpine pour espérer atteindre l’équipe française de F1 l’année suivante. Il rappelle qu’il travaille pour Mercedes en catégorie reine de la monoplace, et que ses deux programmes vont être distincts : "Je n’ai pas pensé à cela, Alpine et Mercedes sont rivales en F1."
"Je ne pense pas qu’il y aura une grande coexistence entre le rôle de pilote et celui de pilote de réserve ici, je ne pense pas que ce sera possible. Mais encore une fois, je pense que la construction d’une participation au WEC avec Alpine et la possibilité de me promouvoir également en Formule 1 avec cela, est un sujet très intéressant."
S’il venait à revenir en F1, Schumacher est convaincu que son approche serait très différente, grâce à son expérience avec Lewis Hamilton et George Russell : "Je pense que le point le plus important pour moi est que je sais maintenant, en tant que pilote, ce que j’attends de mon équipe, ce que je pense valoir et ce que je peux apporter à une équipe."
"Évidemment, pour ma première année en Formule 1, il était difficile de savoir exactement quelle serait ma position et jusqu’où je pouvais aller avec mes commentaires et tout le reste. Ayant travaillé avec Lewis et George pendant un an maintenant, je sais à quel point la barre est haute et jusqu’où je peux aller, et je n’ai aucun problème à partager mes informations à l’avenir."