Après avoir décroché les premiers points de sa carrière en Formule 1 à Silverstone grâce à sa huitième place, Mick Schumacher faisait encore mieux en Autriche la semaine suivante en terminant sixième. L’Allemand est donc en confiance au moment d’aborder le Grand Prix de France ce weekend, où il s’attend à ce les limites de piste posent problème comme c’était déjà le cas sur le Red Bull Ring.
"Il est certain que sur ce tracé, vous avez la possibilité d’attaquer assez fort car vous savez qu’il est possible de franchir la limite, les chances d’approcher un mur sont assez minces," a déclaré le pilote Haas F1. "Faire une erreur reste évidemment négatif, car c’est mauvais pour le pneu et vous ne devez pas en commettre lors d’une séance importante. Le tracé est parfois assez confus avec toutes ces lignes, pas seulement pour le spectateur mais aussi pour les pilotes."
"Nous essayons en permanence d’améliorer la voiture et de l’adapter aux différentes circuits. Je pense que nous avons une bonne compréhension de notre package, mais nous voulons continuer à le maximiser davantage afin de rendre la voiture encore plus rapide. Le circuit Paul Ricard ne possède qu’un seul virage rapide, qui se négocie généralement à fond, il faudra donc exploiter au mieux la vitesse de pointe, ce qui n’a pas été notre point fort cette année."
En 2021, Schumacher réussissait à accéder à la Q2 pour la première fois en France, et il s’y rend cette saison avec ses premiers points en compteur. L’Allemand a donc progressé depuis l’année dernière, mais il estime avoir encore beaucoup à faire.
"Je me sens bien sûr plus expérimenté et plus complet, mais il y a encore beaucoup de chemin à accomplir. Il ne s’agit que de ma deuxième saison et il y a tant à apprendre en Formule 1, et tous les jours je veux faire en sorte de progresser et de travailler sur ce qui doit être amélioré."
Si l’augmentation du nombre de courses au calendrier est contraignante pour les acteurs de la F1, Schumacher s’accommode d’un emploi du temps bien rempli.
"Je suppose que tout le monde aimerait avoir davantage de temps libre, mais c’est notre travail. Même lors d’un weekend sans course, nous sommes toujours prêts à travailler. Nous n’avons pas des horaires classiques comme travailler de 9h00 jusqu’à 17h00, mais ça reste un travail quotidien."