Carlos Sainz a déploré sa pénalité à Zandvoort pour avoir été relâché de son stand de manière dangereuse. Le pilote Ferrari a justifié cela par l’évitement d’un mécanicien McLaren, qui a déclenché le système anti-calage de sa F1-75.
Pour Andreas Seidl, le directeur de McLaren, cette justification n’est pas suffisante pour expliquer l’erreur de la Scuderia. L’Allemand note que Ferrari est la seule équipe à avoir rencontré un tel problème.
"C’est une voie des stands étroite qui apporte évidemment quelques défis avec elle, mais en même temps, toutes les autres équipes ont bien géré sans que rien ne se passe" rappelle l’Allemand.
"Bien sûr, cela apporte un peu d’incertitude, cette voie des stands étroite, parce que les arrêts aux stands étaient certainement un peu plus lents et d’autres voitures qui étaient aussi chanceuses et pouvaient faire un arrêt aux stands sans personne autour d’elles."
Une piste peut être de changer légèrement l’angle avec lequel la voiture s’immobilise pour permettre une sortie plus aisée, et Seidl confirme que cela n’a rien d’inhabituel : "Cela fait partie du défi, ce n’est pas seulement sur cette piste."