La direction de course de la F1 comporte désormais deux directeurs qui ont remplacé Michael Masi, Niels Wittich et Eduardo Freitas. Le premier cité a officié lors des cinq premières courses de l’année, et le second fera ses grands débuts cette semaine, lors du Grand Prix d’Espagne.
Wittich s’est montré intraitable à diverses occasions en ce début de saison, notamment sur l’affaire des bijoux et des sous-vêtements, mais aussi pour refuser la mise en place de TecPro aux pilotes à Miami. Andreas Seidl, le directeur de McLaren, salue de bonnes bases de travail avec les deux hommes.
"Je ne veux pas faire de comparaison avec le passé, car de notre point de vue, nous avons été très heureux de l’échange ou de la relation de travail que nous avons eue avec les précédentes configurations de la FIA" a déclaré Seidl.
"Mais de mon point de vue, la nouvelle configuration avec Niels et aussi avec Eduardo a pris un très bon départ dans cette nouvelle ère de la Formule 1. Niels est assez direct lorsqu’il s’agit de s’assurer que les règles sont appliquées. Il est également assez direct pour faire passer ses attentes, et c’est ce que j’apprécie personnellement."
"En même temps, il est toujours disponible pour un dialogue et pour une contribution constructive si vous pensez que certaines choses doivent être reconsidérées. De ce point de vue, quand je regarde comment ces premières courses se sont déroulées, je pense que nous sommes dans une bonne situation."
L’Allemand ne comprend pas la raison pour laquelle la F1 et la FIA ont été obligées de faire autant de bruit autour des sous-vêtements et des bijoux. Seidl salue leur ouverture d’esprit pour des exceptions spécifiques, mais il rappelle que ces règles sont en vigueur partout dans le sport automobile.
"Au final, c’est une règle qui est en place depuis de très nombreuses années. Si vous avez travaillé dans d’autres catégories, ce n’est même pas une discussion. Si vous n’aimez pas enlever vos bijoux ou si vous ne voulez pas mettre les sous-vêtements ignifuges, vous ne conduisez tout simplement pas. C’est assez direct et simple.
"Du côté de la FIA, ils ont à nouveau proposé un dialogue pour toutes sortes de situations où il pourrait être un peu plus délicat d’enlever les bijoux par exemple. Et c’est exactement ce que nous demandons et ce que nous aimons aussi voir, il y a ce dialogue ouvert possible afin de trouver des solutions."