Après la bérézina bahreïnie, McLaren a pu montrer de clairs signes de progrès en Arabie saoudite au dernier Grand Prix : 11e et 12 place en qualifications, et 7e place en course pour Lando Norris avec un rythme plus encourageant. Même si ce n’est pas encore le Pérou...
Pourquoi donc la voiture orange a-t-elle pu gagner en performance en une semaine seulement ? Est-ce dû simplement au tracé atypique de Djeddah ?
Andreas Seidl, le directeur de l’écurie McLaren en F1, le rappelle pourtant : « Nous avions la même voiture en Arabie saoudite et à Bahreïn. »
« Évidemment, je suis heureux de voir que nous avons pu faire un pas en avant par rapport au week-end de course précédent à Bahreïn.
« En même temps, ce n’est évidemment pas là où nous voulons finir. Mais après avoir accepté la situation que nous avons vue à Bahreïn, il est important maintenant de continuer à avancer. »
Les soucis de freins ayant gêné McLaren à Bahreïn ont pu être allégés à Djeddah. De plus, Seidl confirme que le tracé bahreïni ne jouait pas sur les forces de McLaren - problème, il n’y aura pas beaucoup de Grands Prix comme Djeddah au calendrier.
« Nous avons appris beaucoup de choses au cours du week-end à Bahreïn, et après le test difficile que nous avons eu, après avoir manqué beaucoup de tours là-bas, nous avons simplement pu mettre en œuvre certains de ces apprentissages pour l’Arabie saoudite, ce qui nous a aidé à avoir un week-end beaucoup plus propre aussi. Beaucoup moins de problèmes avec les freins, ce qui a contribué à un meilleur résultat. »
« La piste convient tout simplement mieux à notre voiture et à notre package actuel, et ces facteurs réunis nous ont permis de faire un pas en avant, et nous mettent en position de nous battre pour les points à nouveau. »
Alors que le moral était bas après Bahreïn, McLaren a-t-elle pu retrouver quelque motivation ou dynamique dans l’équipe après Djeddah ?
« C’est important pour le moral de l’équipe, de voir que nous avons déjà eu un meilleur week-end en Arabie Saoudite, et cela motive l’équipe à l’usine afin de continuer à pousser fort, pour apporter encore plus de performance maintenant. »
Mais McLaren ne pourra se satisfaire de simples Q2 satisfaisantes toute l’année : quand et comment l’équipe compte-t-elle revenir aux avant-postes, là où elle doit être ? Seidl temporise les ardeurs...
« Comme vous le savez, ces voitures sont complexes et il n’est pas facile de faire bouger les choses d’un jour à l’autre. Mais encore une fois, je suis très heureux de voir la réaction de l’équipe. Tout le monde travaille sans relâche, jour et nuit, en ingénierie et en production, afin de nous remettre sur la bonne voie. Je suis très heureux de voir comment chacun fait face à la situation et il est important de rester positif. Nous savons que nous pouvons le faire. »
Seidl loue la positivité de Norris et Ricciardo
Autre motif d’espoir pour Seidl : l’attitude dont font preuve les pilotes, Lando Norris et Daniel Ricciardo, dans l’épreuve.
« J’étais vraiment très heureux de voir cette attitude positive, malgré la déception de Lando et Daniel. Ils méritent une meilleure voiture de notre part, mais je suis heureux de voir comment ils gèrent la situation. »
« Ils ont gardé de la positivité tout au long du week-end à Bahreïn. Ils ont compris qu’il ne s’agit pas seulement de conduire la voiture, il s’agit aussi de faire preuve de leadership, surtout dans ces situations, avec moi aussi. Il est de notre responsabilité maintenant de ramener l’équipe là où nous voulons être, là où nous devons être. Comme je l’ai dit avant, je suis confiant, nous allons revenir. »