Arrivé à la tête de McLaren au printemps dernier, Andreas Seidl a déjà pris quelques décisions fortes, comme celle de refaire la soufflerie de l’équipe, mais aussi celle de changer de motoriste pour 2021 en revenant dans le giron de Mercedes.
Les deux entités ont collaboré pendant 20 ans, entre 1995 et 2014, avant que l’équipe britannique ne signe un accord avec Honda pour la fourniture d’un moteur d’usine, craignant d’être désavantagée face à l’équipe officielle Mercedes.
La collaboration avec Honda a finalement été un fiasco, et McLaren a embarqué des moteurs Renault à partir de 2018, pour un contrat de trois ans qui se termine donc en fin d’année.
"Notre partenariat avec Mercedes n’est pas une décision contre Renault. Nous avons aussi progressé grâce à Renault" assure Seidl. "Mais durant l’ère hybride, Mercedes a été la référence en termes de performance, de fiabilité, de qualité de moteur, et en tant qu’équipe."
Dès lors, McLaren voulait bénéficier de ce qui s’est fait de mieux depuis plusieurs années : "Avoir le meilleur moteur pour la nouvelle ère en 2021 est un signe de sécurité, de stabilité, et le signe qu’il n’y aura pas de distraction."