Andreas Seidl a réfuté l’idée que c’était son arrivée chez McLaren qui avait sauvé l’équipe et lui avait permis de revenir à un niveau correct qu’elle affiche aujourd’hui. Selon lui, ce sont les changements structurels instaurés par Zak Brown dès l’an dernier qui paient pour l’instant.
"Pas du tout. Zak Brown avait déjà initié ce qu’il se passe maintenant par ses changements structurels de l’an dernier" assure Seidl, qui rappelle être encore en train de prendre ses marques dans l’équipe.
"En ce qui me concerne, tout comme notre designer en chef, James Key, je suis toujours dans une phase d’apprentissage. Cela prend du temps pour s’impliquer de manière très efficace dans une grande organisation comme McLaren."
"Cependant, il est important que les grandes étapes soient lancées rapidement. C’est ainsi une bonne chose que la construction d’une nouvelle soufflerie ait été approuvée."
Les premiers bienfaits de cette nouvelle organisation se sont faits ressentir cette année, avec des progrès qui placent pour l’instant McLaren comme la quatrième force du plateau. Mais l’Allemand l’assure, ça ne doit être que le début de ce que va accomplir McLaren.
"Maintenant, il est important pour moi que je travaille sur une vision claire à communiquer. Mais ce que je vois déjà, c’est qu’avec les opportunités, les gens et le budget que nous avons, nous n’avons pas assez bien fait. Il est temps de comprendre pourquoi et cette analyse n’est pas encore finie."
Seidl avait quitté la F1 en fin de saison 2009, alors qu’il officiait chez BMW Sauber, qui avait passé une saison difficile. L’Allemand avoue son plaisir d’être revenu dans la discipline, après avoir mené Porsche au triomphe en WEC et au Mans.
"Pour moi, il a toujours été clair que si l’occasion se présentait, je voulais revenir en Formule 1. Le fait que je sois totalement libre dans une équipe historique telle que McLaren est extrêmement motivant."